Colimaçons

Somewhere, the rainbow

Scène bucolique avant cette fin de printemps où les boutons d’or écoutaient encore le soleil.

L’œil au bout du tentacule

Un petit escargot de Bourgogne fait son apparition, c’est la saison de la ponte, les petits vont probablement éclore très rapidement vu le taux d’humidité.

L’escargot aux mille coquilles, l’escargot des bois, des haies ou des jardins, est aussi de sortie, en soulignant d’un trait brun le caractère hélicoïdal de sa coquille, des coquilles aux couleurs très diverses pour cette espèce.

Si l’escargot de gauche est typiquement un escargot des haies celui de droite est plus difficile à déterminer, mais ce pourrait bien un individu de la même espèce.

Des photographies difficiles par un temps légèrement pluvieux bien loquace en leçons, il faut prévoir une protection pour le boitier, un pied à cause de la faible luminosité, une protection antimoustiques et évidemment la composition n’est pas la même qu’en temps où l’on recherche les jeux de couleurs ou de lumière, là il faut penser aux réflexions.

 Écrins de nectar

De couleur cuisse de nymphe émue les pétales de l’églantine sauvage n’ont rien à envier à ceux d’une rose cultivée, fragile et douce, à l » intérieur, la ronde des étamines.

Autour d’un bouquet d’étamines touffu, la grande mauve déploie ses superbes pétales aux nervures pourpres.

Fleur mauve minuscule, discrète, mais élégante, la rubéole des champs est la seule espèce de son genre Sherardia.

La centaurée jacée est en pleine conquête des prés.

L’ami qui régale les oiseaux, le sorbier des oiseleurs, organise ses nombreuses fleurs en ombelle, une myriade de petites fleurs blanches à cinq pétales.

Le pavot est parfois solitaire dans le pré, mais le froissé fragile et rougeoyant de ses pétales se remarque alors de loin.

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  1. Fascinant ces caracoles!
    Que de belles photos comme d’habitude!
    J’ai toujours été passionnée par les escargots et la spirale de leur coquille. Encore une figure qui rappelle l’incroyable séquence de Fibonacci!
    La nature est pleine de mystères et nous sommes loin de les avoir tous percés à jour et heureusement!
    Très jolies aussi les fleurs! J’aime bien la Mauve, j’en ai dans mon jardin, par contre les racines, attention!!!
    Bises et bon dimanche, Fabrice!

  2. A partir d’une contrainte naturelle simple, le vivant peut arborer des motifs complexes qui deviennent l’expression même des modèles mathématiques qui conçoivent la réalité.

    C’est assez fréquent dans la nature, puisque l’adaptation est la norme.

    Ce que trouve fascinant aussi aujourd’hui c’est que l’on a une conscience assez modélisée des couleurs, il suffit de prendre une couleur dans une palette et on peut avoir infiniment de possibilités pour nos objets de la vie courante, or la couleur est parfois très rare et précieuse et je me dis parfois tiens la plus grande pureté du blanc pouvait être apprécié par nos très lointains ancêtres dans un simple œuf, ou telle couleur peu commune dans tel animal ou végétal, etc.

    Je me demande souvent ainsi, avant comment percevait-on les couleurs.

    Bon dimanche et à bientôt !

  3. J’aime cette scène apparemment si paisible d’une campagne qui semble immuable! Ce printemps si particulier aura sans doute fait beaucoup de bien à la nature.
    Couleurs et formes d’une infinie variété et surtout d’une grande délicatesse dans les petits détails feront toujours notre admiration et resteront une grande source d’inspration.
    J’aime la mauve et l’églantine et le coquelicot et toutes ces fleurs des champs!

  4. Si l’on considère que le monde est holographique, comme beaucoup de scientifiques commencent enfin à en accepter l’idée, la séquence de Fibonacci et les fractales premennent alors tout leur sens!
    Je me demande ce que tu nous mijote comme prochain article! 🙂
    Bises et bonne journée, Zip!!

  5. Merci Lucie et Noushka,

    Oui j’ai l’impression qu’avec ce printemps, les écosystèmes ont été ravigotés.

    Le principe holographique, sujet passionnant, mériterait un article à lui tout seul car on s’y perdrait vite vu la difficulté à se le représenter et à le comprendre !

    Je mijote mes images, avec en vip une belle turquoise des Procridinae. Patience, ça arrive bientôt. 🙂

  6. Si, début juin, dans beaucoup de foyers le chauffage avait été rallumé, effrayant non, maintenant ce n’est plus du tout le cas, c’est même l’extrême opposé.

    A bientôt Chris !

  7. J’aime beaucoup la série sur les escargots ; je ne les photographie que rarement ; pourquoi ? Pourtant dans mon verger ça grouille cette année ( je vais y penser 🙂 )
    Eglantine & Grande Mauve sont superbes.

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