Transeptembre

Transeptembre, le transept de l’été, septembre, c’était le septième mois du calendrier romain et cela ne nous renseigne en rien sur une particularité de ce mois. En revanche dans la culture étrusque, ce mois se nommait Célius et ce mot se rapporte à un esprit de fraicheur et nous indique alors que ce mois est celui des premières fraicheurs. En cette année ambigüe qui a soufflé plus le froid que le chaud, le début du mois de septembre semble lui inverser la tendance. C’est la récolte des noisettes, ce sera celle des maïs et de bien d’autres. Après l’explosion de vie printanière, l’insouciance estivale, la maturité automnale s’inscrit naturellement dans les esprits jeunes ou anciens avec la même propension, se préparer à une saison moins clémente, non plus seulement en accumulant des réserves biologiques, mais des réserves de savoir et de moyens, dans un objectif qui transcende les saisons, mais qui reste dépendant de ces cycles naturels.

Paysage et ombre chinoise

La Loire est ici très chatoyante, le ciel se reflète à sa surface comme dans un miroir, l’eau est alors cristalline.

Un brin d’herbe à travers le prisme d’une feuille de menthe sauvage, diffraction végétale.

Les cenelles et la mésange

Cette mésange, souvent en bande, à une bouille mignonne, on peut les voir aller d’arbre en arbre émettant de petits cris aigus. Ce sont les fruits de l’aubépine, ou poires à Bon Dieu, peu après une averse.

Fleurs roses

La petite centaurée qui appartient à la famille des Gentianacées peut être la base d’un succulent apéritif. La saponaire officinale ou savonnette, ou herbe à savon, les enfants s’amusaient à faire mousser cette plante avec un peu d’eau.

Vesce et prunes

Les prunes font de succulents fruits, en confiture elles seront source de réconfort en hiver. La vesce craque est aussi la star de la population florale discrète mais colorée.

La libellule et la petite fleur

La libellule s’envole trop tôt, ce n’est que partie remise.

Cette fois-ci elle prend la pose.

Elle est totalement invisible, basse, minuscule, et pourtant elle possède une grâce rare.

Lézard à cœur de lierre

Comment profiter de la chaleur tout en restant caché, le lézard à trouvé et profite des rayons de soleil de fin d’été.

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  1. Quelle merveilleuse série…
    C’est bien moins fleuri par ici il me semble, tout a beaucoup séché mais il est vrai aussi que nous ne sommes pas en bordure d’un fleuve important.
    Côté photo je suis particulièrement touchée d’abord par la photo de la libellule s’envolant (quel graphisme sur cette plante!), les cenelles et le lézard qui joue à cache-cache. Dans l’ensemble tu nous propose une série dont les tons sont en majorité mauve ce qui est très intéressant, avant le flamboiement des premières chutes de feuilles (ceci dit ça a déjà un peu commencé…).
    Bon septembre et au plaisir! 🙂

  2. Merci framboise ! 🙂

    Avec les dernières chaleurs tout commence à sécher, et ça sera de plus en ardu de trouver des sujets dignes d’intérêts, mais ça l’est toujours un peu, pour les fleurs c’est quasi terminé… maintenant.
    On verra ce que l’automne nous réserve…
    A bientôt Espaeth ^^

  3. Zipanu,

    tes « Soleils de septembre » sont très beaux et ton article plein d’espoir et sagesse.
    La Loire reste mystérieuse …
    Mais pas pour toi.

    Merci beaucoup pour cette page si remplie de poésie et attention au temps qui passe.

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