Eclaircie printanière

Ce qui m’a marqué cette année c’est le changement extrêmement rapide dans l’apparence du paysage, surtout les arbres, nous sommes passés d’un paysage aux arbres nus à un autre dense et verdoyant d’une manière qui peut surprendre, doit-on l’expliquer par nos présences aléatoires ou par une adaptation naturelle des végétaux, dans tous les cas les éléments ont eu raison de nos petites habitudes.

L’Aube-épine

L’épine blanche ou aubépine peut vivre 400 ans et plus, elle est de la famille des Rosacées, c’est avec l’épine noire,  un des arbustes épineux si peu remarquables en dehors de leurs fleurs printanières et de leurs fruits, ce qui n’est déjà pas si mal.

Troupeau

Au ciel les nuages au-dessus du champ de blé, avec ces lignes humaines qui semblent les guider. Alors que sur terre, à l’ombre des arbres, les chèvres recherchent la fraicheur après un copieux repas.

Vert lilas

Un lilas de retour à l’état sauvage, arbuste introduit en Europe au XVIe siècle, son étymologie d’origine hindoue renvoie toujours à sa couleur mauve/bleu. La lumière à travers les feuilles du chêne fait ressortir leur couleur, une couleur vert printemps au tout début de la naissance de la feuille, qui se foncera au fil de l’année.

Le pré près de la Viorne

Champs et prés sont recouverts d’herbes, de pissenlits et de boutons d’or, au loin à droite le long d’une haie sept petits arbres comme des miniatures de ceux de l’avant-plan. La viorne est un arbuste aux fleurs décoratives, il paraitrait même que ses rejets bien rectilignes servaient à confectionner des flèches.

Dernièrement j’ai pu observer que les feuilles des arbres sont d’une taille que je n’ai pas l’impression d’en avoir déjà vu de telles, les fruits (les petites cerises), me semblent aussi très présents, mais là je ne pourrais pas dire si cela est plus que d’habitude. La croissance des végétaux n’est que limitée par la chaleur et la luminosité, l’humidité elle, est optimale. Nous verrons bien par la suite comment tout cela risque d’évoluer, autant dans les productions, retardées, que dans la nature.

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  1. Bonjour Zipanu ✿

    On dirait que la fraîcheur et l’humidité relèvent et accentuent la couleur végétale!
    Tes nuages n’ont vraiment pas besoin des « lignes » pour les guider… Quoi que c’est très poétique 🙂
    Mais nous avons besoin d’eux pour rêver!
    Un ciel sans nuages est monotone 😉
    Qu’il est beau le pré et tous ces détails que ton œil sait monter.
    Merci beaucoup ❤

  2. Bucolique! Voilà le mot qui me vient à l’esprit. Ah lala…tu habites vraiment dans un coin trop joli. Quelle sérénité. Sinon je ne savais pas que l’aubépine pouvait vivre 400 ans et plus! C’est une plante vénérable! ^^

  3. Je suis absolument charmée par ton cliché « vert printemps »: quelle lumière, quelle poésie! Bravo!
    Dans mon arrière pays varois il y a du retard selon les végétaux et selon les animaux. Avec les refroidissements, certaines larves d’insectes ont tendance – je pense – à se réfugier à nouveau dans sol ou écorces et cela freine leur développement. Je n’ai jamais vu autant de chenilles et si peu de papillons pour l’époque! Ou alors je pars faire de la photo beaucoup trop tôt! 😉
    Bonne fin de journée.

  4. Hello l’ami!
    Toujours ravie de revoir une publication ici!
    Je n’aborderai pas le sujet de la météo, tout a été sûrement dit! 😉
    Mais tu as raison, il faudra observer l’impact de toute cette humidité et de manque de lumière sur la végétation.
    Sur la faune en période de nidification, le résultat ne peut pas être bien positif, pauvres animaux…
    Bravo pour ces jolies photos, tu as réussi a capter le peu de lumière quand tu en as eu!
    Bises et bonne soirée

    PS: j’ai pensé à toi en installant mes menus déroulant sur mon blog!!

  5. une aubépine comme j’ai rarement l’occasion d’en voir ! elle est si belle
    comme tout le monde j’attends juste quelques degrés de plus pour quitter les pulls et les écharpes

  6. Hello Okasan,
    Les lignes énergétiques et de communication s’intègrent bien dans la composition, et c’est assez rare pour être souligné, car le plus souvent ça me brise un paysage.
    Et d’un autre côté c’est un petit peu les veines de nos campagnes, il en faut bien, pour vivre et transmettre, guider, ces images, c’est un partage, dans les deux sens.

    Sacrée Aizen :), tu sais apprécier ce genre de cadre bucolique, et peut-être mieux qu’une personne qui y vivrait ! Et en plus tu sais quoi, à esprit libre univers libre, où que tu sois. Une campagne comme celle-là il y en a beaucoup, et parfois pas très loin ou dans mon dos il y a des fermes, des usines, des décharges, des routes, ce n’est pas le rêve absolu mais c’est ce que j’ai d’avoir la chance de bien connaitre et ce que je partage.
    Et comme toute nature, calme sérénité, et appréciation différente du temps, joli terrier.

    @Estelle Sp c’est un tout petit chêne, je suis passé plusieurs fois devant en admirant son feuillage et je m’y suis rafraichi bien à l’ombre tout en prenant une photo. Sinon je fais les même constats que toi, les insectes se cachant, les papillons rares et les chenilles aussi par contre. Ça chamboule tout, ce temps. A bientôt !

    @Noushka Hello ! Je me demandais ça justement, pour la nidification. 🙁
    Merci et à +
    P.s. : Et ça marche ? Le menu déroulant est devenu un cauchemar et pire encore avec la compatibilité tablette/smartphone…

    @Framboise44 J’adore aussi avec ses étamines magenta. Quand tu vois qu’on est à deux doigts de retourner aux soupes et plats d’hiver ! En plus ça va couter cher ce chauffage qui ne cesse pas. Et pourtant le soleil cogne, je suis sûr qu’on peut prendre un coup de soleil en moins de deux, si le temps veut bien faire exception un moment du vent froid et des nuages.

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