Un brin sylvestre

Dans la nature, dans les sentiers pas trop battus et en dehors, on peut encore apprécier cette luxuriante végétation même si au début du printemps le sol est encore recouvert de feuilles mortes et que cela n’est pas très concentré, mais présent dans quelques ilots isolés les uns des autres, suivant le caractère du biotope. Ce territoire végétal atteindra son apogée dans un printemps plus tardif.

Au pré des herbes

Ses racines ont des formes de petites figues, elle tire là l’origine de son nom, on peut la confondre avec le bouton d’or, mais c’est une pionnière printanière, la ficaire.

La pâquerette, aux pétales blancs surlignés de mauve, est une digne représente de nos prés. Entre les vestiges du vieil arbre, on aperçoit un autre arbre, qui devra s’épanouir.

J’ai déjà vu des troncs à terre dont les branches repoussaient comme autant d’arbres, est-ce peut-être le cas ici, de ce mur fraternel de mousse et d’écorce.

Le petit ru offre le mystère de la rencontre de la terre, de l’eau, de l’air, en de multiples ramifications.

La forêt des anémones

La plus boisée des anémones, est blanche aux étamines solaires, les petites notes de bleu indiquent la présence de sa consœur forestière la scille.

Cet arbre est majestueux, couronné de lierre et bottines en mousse verte, il dégage une aura forte et protectrice aux fragiles anémones. En dehors des bois, les primevères fleurissent, dites leur coucou.

Un petit tas de bois près du sentier révèle à lui seul beaucoup de choses sur l’espèce qui l’a créé : organisatrice, méthodique, pragmatique et probablement intelligente. Mais en admettant que l’espèce observatrice soit très avancée comme nous sommes capables de l’imaginer (c’est à dire d’après nos propres critères, mais cela est aussi relatif), n’est-il pas à craindre que le plus incompréhensible soit bien la bestiole qui l’a photographié ?

Vous avez aimé cet article ? N'hésitez pas à le partager :

Dites moi ce que vous en pensez

  1. Une jolie promenade dans une campagne qui ressemble à la mienne, c’est à dire une campagne de plaine. Quand on monte un peu, l’anémone Sylvie laisse progressivement la place à sa cousine l’hépatique. J’ai la chance de pouvoir en trouver à quelques kilomètres de chez moi, dans les reliefs du Val Suzon.

  2. Hello Fabrice!
    Tu as vraiment bien capté la transformation de la nature et son passage vers l’été!
    Belles images d’ambiance!
    On ne devrait pas tarder à entendre le coucou!!
    Les Linottes mélodieuses sont arrivées!
    Bises et bonne continuation!

  3. @Olivier, c’est vrai qu’en Bourgogne du sud-ouest les reliefs ne sont pas à portée immédiate, je n’ai jamais vu ces hépatiques, on dirait des anémones en violet.

    @Framboise, déjà le printemps, je ne pensais en être si proche en écrivant ce billet!

    @Noushka, le chant du coucou ne devrait tarder, sûr, il y a encore de la progression pour atteindre l’été, les fleurs printanières côtoient les feuilles mortes et les arbres dénudés. En tout cas c’est pas les robert le diable qui manquent cette année.

    A bientôt

  4. Bonjour,

    Avec le temps de ces derniers-jours, je n’ai même pas pu aller observer les Anémones des bois.
    Elles sont magnifiques! Le coucou sous ton objectif devient une merveille avec cette lumière rasante.

    Bonne journée

  5. Coucou les ✿ ✿ ✿ !!!!!
    Coucou Zipanu ❤

    (/ / / ◔ (ェ) ◔ / / /)

    il reste songeur, se demandant s’il y a de la place pour lui! Je crois deviner ta réponse …
    Merci pour toutes ces merveilles dévoilées et joli printemps pour toi.

Laisser une empreinte empreinte

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *