Le grand Blanc

Le grand blanc à du mordant cette année, un bon cru qui agace ou rend joyeux, c’est aussi une occasion en période de disette de réaliser des clichés intéressants en jouant des cristaux & autres glaçons.

La fonte des neiges entraine des crues et la crue forme des patinoires.

La clé des champs est gelée.

L’eau est le plus grand des sculpteurs.

L’étincelante neige brille de mille feux dès lors qu’elle ressent la caresse des rayons du soleil.

Sous les pavés la plage, sous la glace, les cheveux de flore.

Parfois c’est l’eau et la lumière qui captent la feuille.

Œuvres éphémères qui disparaissent.

Ensuite, le froid, le brouillard et le mystère.

Viennent-ils du royaume des Ases ?

Sale temps pour les oiseaux, heureusement il y a quelques rampants de bipèdes pour leur fournir de quoi se restaurer.

Ma gorge est rouge, mais je ne suis pas enrhumé !

Voila le dernier article de l’année, une belle année qui ne s’achève que pour en débuter une autre, alors bonne future année à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures !

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  1. Bravo!
    C’est un joli reportage!
    Je me suis beaucoup intéressée à la glace moi aussi ces derniers temps surtout que l’étang ne gèle pas souvent!!
    Je suis jalouse de ton Rouge-gorge!!!! Il est vraiment bien pris!
    toutes mes amitiés et à bientôt, Zip!!!

  2. Magnifique promenade toute immaculée et remplie de charme, la nature façonne vraiment des tableaux incroyables et les petits sujets y sont particulièrement mis en valeur.

  3. Les multiples visages de l’hiver apparaissent parfaitement dans ton dernier article, faces adorées ou détestées, que l’on soit simple spectateur ou bien acteur vivant sur ces terres gelées.
    Alors que nos maisons sont pour la plupart bien chauffées, on ne peut être qu’admiratifs devant la magie des images hivernales. Et en ce moment, je saisis mieux les nuances contenues dans le poème de Charles d’Orléans du temps des manants et des seigneurs…

    Mais, vous, Yver, trop estes plain
    De nege, vent, pluye et grezil :
    On vous deust bannir en essil.
    Sans point flater, je parle plain,
    Yver, vous n’estes qu’un villain !

    Charles d’ORLÉANS (1394-1465)

  4. Une belle déclinaison d’une saison qui n’est pas forcément synonyme de photo. Et pourtant, l’hiver offre tant de belles images!
    Je te souhaite une très bonne année 2011, riche en rencontres photographiques.
    Amitiés

  5. Le thème hivernal à été très bien interprété dans vos recherches, en visitant vos sites on en voit, des choses rares !

    Intéressantes ces poésies de Charles d’Orléans qui démontrent que bien des choses ne datent pas d’hier, sauf peut-être les manants qui ont bien empruntés aux seigneurs depuis, parfois leurs manières et d’autres fois leurs humeurs.

    Merci à tous et bonne année !

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