Brume et lueurs
Dans le brouillard d’automne s’évanouissent,
Les fantomatiques réminiscences,
D’une douce chaleur tranquille,
Brûlée par une fraicheur saisissante,
Comme l’inspire après l’expire.
Photos de paysages.
Dans le brouillard d’automne s’évanouissent,
Les fantomatiques réminiscences,
D’une douce chaleur tranquille,
Brûlée par une fraicheur saisissante,
Comme l’inspire après l’expire.
Quand la première nécessité reste finalement, de vivre.
Notre agitation, suspendue, est alors limitée.
Mais retrouver la simplicité, dans la proximité, reste toujours à notre portée.
Le soleil pare de diamants
Les eaux au flot lent,
Reflétant un ciel cyan,
Sous le soleil éclatant.
Qu’est-ce qu’un cygnon,
Une nouvelle encre grise,
Pour un esquif blanc.
Planète métallisée rouge brillante,
Aux champs bleus et libellule rose,
Tant d’ambiances aux lumières émouvantes,
Avec parfois un subtil goût de fructose.
Moins de feuilles, moins de couleurs,
Dans l’hiver de décembre,
On aperçoit les dernières lueurs,
D’une nature qui entre en sommeil.
Leurs demeures se dressent parfois en une nuit,
Et le lendemain il n’y aura plus rien,
Le peuple souterrain a attendu la pluie,
Pour faire du spore par un drôle d’écrin.