Dans la pénombre automnale

Près des châtaigniers centenaires,
Les feuilles s’écrasent et se cognent,
S’envolent les pierres légendaires,
S’éveillent les temps qui dorment.
Champignons des prés ou des bois, en proxy ou macro.
Près des châtaigniers centenaires,
Les feuilles s’écrasent et se cognent,
S’envolent les pierres légendaires,
S’éveillent les temps qui dorment.
Le rouge monte aux arbres, l’arbre monte au ciel, le nuage s’élève.
Douceurs de saison, châtaignes et champignons.
Les feuilles s’élèvent, virevoltent puis tombent.
En dessous de mirages réels, voguants dans l’azur des rêves.
Constellation minérale balayée par l’eau,
Étoiles luisantes, glissant entre les obstacles,
Formes soudaines, mutations permanentes,
Toujours les mêmes forces, jamais le même dessein.
Quand la première nécessité reste finalement, de vivre.
Notre agitation, suspendue, est alors limitée.
Mais retrouver la simplicité, dans la proximité, reste toujours à notre portée.
De bois sombres et perdus,
En forêt lumineuse et décorée;
La jonquille éblouie et transforme,
Et promet la générosité.