Une crise intime de sensibilité semble œuvrer à l’émergence d’une pensée écologique contemporaine.
L’insensibilité d’une conviction d’enrichissement par une transformation à fort impact sur notre environnement sidère.
Pas besoin de voyager en Amazonie pour voir le béton avancer ni d’aller sur un tchat pour voir la société s’artificialiser.
La psychorigidité urbanise la normativité.
Que vaut la beauté modeste d’une haie face à une tour de plus de 800 mètres, les sauts furtifs du roitelet et les fruits rouges du tamier commun face à une excursion en hors-bord.
Probablement pas grand-chose et en même temps suffisamment pourtant assez pour s’en soucier.
La vie c’est la vie, pas ceci, ou cela.
Chemin d’automne
La curiosité en chemin.
Est de toutes connaissances.
La clé de voûte du destin.
Sur un chemin de campagne vallonnée, les châtaigniers.
Floraison délicate, campanule sauvage, l’arrière saison.
Soir doré, où les arbres se parent de soleil.
Flamboyance carmin, lianes de feu.
Fruits de l’automne
Éphémères de saison.
Immortels échansons.
Les fruits sans moissons.
Bruits de chute, attention à la tête, les châtaignes.
Planète rouge surmontée de nuages blancs, l’amanite jeune.
La forêt tourne, repas de limace, digestion psychédélique.
Les surprenantes
L’étonnant, le déconcertant.
Tant de charmes attendent.
L’observateur patient.
Le piège de soie.
Pierre ou champignon ?
Petit arbre deviendra grand ?
Nuages d’automnes
Liberté et ciel pur, mirage réel.
Porté par le vent, le nuage invite à l’émerveillement.
Profitons de l’instant, car qui peut savoir ce qui nous attend.
Le chapeau clérical.
Le chêne.