Faisan du printemps
La lumière retrouvée désengourdit par sa chaleur,
Le faisan qui de son cri rauque chasse l’hiver.
Les printanières éclosent au matin d’une fraiche moiteur.
L’aurore prend son envol, il y a du renouveau dans l’air.
Animaux dans leurs milieux
La lumière retrouvée désengourdit par sa chaleur,
Le faisan qui de son cri rauque chasse l’hiver.
Les printanières éclosent au matin d’une fraiche moiteur.
L’aurore prend son envol, il y a du renouveau dans l’air.
Une sauterelle s’installe tranquillou,
Petit à petit la vie fait son nid,
Dans les branches les petits hiboux,
Poussent leurs cris.
Mi-mars, fin de l’hiver, c’est bien plus qu’une poignée de jonquilles qui éclosent.
Le printemps approche avec son cortège de fleurs.
Quelque part, une étrange procession s’avance sur un chemin de terre.
De bois sombres et perdus,
En forêt lumineuse et décorée;
La jonquille éblouie et transforme,
Et promet la générosité.
À la douceur de la fin d’une chaude journée,
Les animaux et les hommes peuvent respirer,
On peut alors apercevoir dépassant les blés coupés,
Les oreilles d’un lièvre d’été.
L’air devient frais, entre rainette et renard,
Noix, marrons, feuilles et glands tombent, épars.
Ainsi à l’hiver se prépare, toute une petite faune,
Et la nuit se rapproche du jour, entre été et automne.
“C’est sur la peau de mon cœur que l’on trouverait des rides. Je suis déjà un peu parti, absent. Faites comme si je n’étais pas là. Ma voix ne porte plus très loin. Mourir sans savoir ce qu’est la mort, ni la vie. Il faut se quitter déjà ? Ne me secouez pas. Je suis plein de larmes…”
Peau d’ours, Henri Calet.