« J’errais solitaire comme un nuage
Qui flotte au-dessus des vallées et des monts,
Quand tout à coup, je vis une nuée,
Une foule de jonquilles dorées ;
À côté du lac, sous les branches,
Battant des ailes et dansant sous la brise …
… J’en vis dix mille d’un coup d’œil,
Agitant la tête en une danse enjouée …
… Un poète ne pouvait qu’être gai
en une telle compagnie.
Je les contemplais, les contemplais …
Souvent, quand je m’allonge dans mon lit …
… Elles viennent illuminer ma vie intérieure
Et mon cœur alors, s’emplit de plaisir
Et danse avec les jonquilles. »
-William Wordsworth
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