Si tu scrutes les nuages…

Un univers éthéré passe, là-haut,
Son évanescence libère mille couleurs,
Que le soleil éclaire tôt,
Dévoilant un monde sublime, majeur.
Des photographies printanières
Un univers éthéré passe, là-haut,
Son évanescence libère mille couleurs,
Que le soleil éclaire tôt,
Dévoilant un monde sublime, majeur.
En chaque instant, le dernier et le nouvel âge,
La transmutation silencieuse des valeurs,
L’arrêt et l’élan, l’utile et l’inutile,
Et entre deux, la relativité des bons moments.
Le printemps c’est la puissance de l’existence qui s’exprime.
Floraisons, couvaisons, croissances.
Couleurs et sons, les sens sont charmés.
Illusions ?
Dans un monde qui tue et s’entretue et qui n’y trouve là qu’une banale fatalité.
Il n’y aurait plus guère de quoi s’émerveiller.
Alors il ne reste qu’à fleurir, s’enraciner, attendre le printemps, et recommencer.
L’air s’échauffe et s’éclaircit dans un ciel bleu,
Au-dessus d’un vert floréal tacheté de couleurs,
Une vague de sérénité tente un vœu,
D’oublier pour un moment les mordantes fraicheurs.