Le champignon est un bon sujet de réflexion métaphorique par rapport à notre relation au monde :
Soit il se consomme bien, alors il est bénéfique.
Soit il est toxique voir mortel, il est maléfique.
Ou bien il n’est ni l’un ni l’autre, il est invisible.
Le monde est donc constitué de trois types de champignons :
Si tu es gentil, tu es plutôt une girolle.
Si tu es méchant, tu es une amanite.
Si tu n’es pas spécialement l’un ou l’autre, tu es probablement un spécimen à travers un tas de champignons dont on ne connait pas grand-chose.
Mais à la fin, ça fait toujours beaucoup de champignons variés et différents.
Ça, c’est le monde en arrière-plan qui nous anime.
En tant qu’êtres pensants et à priori, raisonnables, on sait qu’il ne faut pas trop manger de champignons.
On ne sait pas toujours lesquels éviter, ni vraiment ceux qui sont délicieux.
Malgré tout, pour pallier à cette ignorance, il y a la connaissance, l’expérience et l’information.
Et là franchement, il y a de quoi manger son chapeau.
Les amanites
Rechercher des champignons, c’est une chose, rechercher une ambiance c’est une autre paire de manches.
Soumis aux caprices météorologiques, à la nature des terrains, c’est là tout ce que l’on ne peut contrôler.
Il n’y a pas non plus de champignons dans toutes les forêts, et sont-elles encore accessibles au public…
Lumière chaude, couleurs automnales, le décor est bien planté.
Se faire une place, entre ombre et lumière.
Entre protection et ouverture, la lisière.
La vie n’est qu’un passage.
Curieux champignons
La technique photographique, à la fois instinctive et ouverte à de nouvelles approches, est essentielle.
Surtout dans une forêt plus ou moins sombre.
Une phase de repérage préalable est conseillée, mais pas toujours possible.
Différent, ou complémentaire ?
Orangette et citronnette, même combat.
Une silhouette de bolet, sur un tronc, pas banal.
Une colonie millimétrique.
Chapeau !
Au vu des nombreux champignons en décomposition, je suis arrivé un peu après la bataille.
Mais rien ne vaut ce plaisir de la découverte, de l’appréciation de la saison automnale.
Et de la satisfaction d’une belle photographie rapportée, aussi gouteuse qu’une bonne cuisine de champignons.
Un chapeau bloqué ?
Le corail des forêts.
Un air de bonsaï.
Que de mousse.
Prière au soleil.