La promesse du retour

Entre ombres grises et lumières fauves,
Le soleil semble rejoindre son origine,
Reposant sur l’horizon de nos possibles,
Le faisan criaille et les oies se rassemblent.

Entre ombres grises et lumières fauves,
Le soleil semble rejoindre son origine,
Reposant sur l’horizon de nos possibles,
Le faisan criaille et les oies se rassemblent.

Le rouge monte aux arbres, l’arbre monte au ciel, le nuage s’élève.
Douceurs de saison, châtaignes et champignons.
Les feuilles s’élèvent, virevoltent puis tombent.
En dessous de mirages réels, voguants dans l’azur des rêves.

Dans quel sens va le chemin ?
Est-il le départ de notre destination ou la destination d’un autre départ ?
Même immobiles nous parcourons de grands chemins.

Dans un monde qui tue et s’entretue et qui n’y trouve là qu’une banale fatalité.
Il n’y aurait plus guère de quoi s’émerveiller.
Alors il ne reste qu’à fleurir, s’enraciner, attendre le printemps, et recommencer.