Il hiverne d’octobre à mars, mais le lézard des murailles n’hésite pas à lézarder dès les premières douceurs et il n’est pas le seul.
Le lézard a tout d’un dinosaure en miniature, il possède des écailles comme les serpents et des pattes pas si différentes de celles de certains oiseaux. De fait les serpents peuvent être considérés comme des lézards sans pattes, ces similitudes confirment bien la présence de quelques ancêtres communs.
Caché dans les moindres recoins le lézard nous guette.
Saviez-vous que le venin est antérieur aux serpents et que la plume précède l’oiseau ?
L’évolution pose de nombreuses questions qui s’opposent aux préconçus, mais les recherches offrent des théories qui paraissent plus simples et plausibles que le sempiternel paradoxe sorite de la poule et de l’œuf.
Celui-ci sait conserver son sang-froid face à l’objectif.
Le cygne tuberculé possède un tubercule, logique, il est même plus gros chez le mâle au printemps.
Leur population est en nette expansion, peu présents auparavant ils établissent maintenant leurs pénates dans chaque lac, étang ou rivière.
Élégance et grâce au rendez-vous.
En Angleterre, la couronne compte chaque année au mois de juillet les cygnes sauvages, l’animal étant trop royal pour être consommé il appartient de ce fait à Sa Majesté la reine.
Comme ils broutent sous l’eau, il est fréquent de voir ces animaux en posture dite de « l’épave ».
Non non, ce n’est pas encore la saison des amours.
Symbole de fidélité pas toujours à la hauteur, le cygne peut vivre une vingtaine d’années !
Son envol vaut aussi le coup d’œil, marchant sur l’eau un bon moment avant de pouvoir s’élancer comme un ancien concorde, une majesté.
Un paysage quelque peu dévasté et chaotique est source de changement les grèves qui apparaissent sont de suite investie par la curiosité des échassiers, des oiseaux, des rongeurs et des pêcheurs.
Les ombres dessinent de sombres zébrures dans les horizontales et les diagonales d’un paysage de grève.
La journée s’achève sur un fin et élégant croissant de lune suspendu dans le ciel crépusculaire d’une campagne de plus en plus désertée par les hommes où les animaux peinent à habiter entre loisirs « sportifs » et roadkill.
Les clins d’œil de nos lézards nous montrent les signes d’une saison qui passe, éternel retour aux sources du fleuve de vie.