La recette réussie d’une bonne forêt doit comporter deux éléments, des roches et de l’eau. Ces deux ingrédients sont essentiels pour avoir un paysage agréable et intéressant, même sur une surface modeste. Les forets, les bois, les bosquets perdent du terrain face aux cultures et aux espaces d’élevage, il suffit de comparer une carte d’il y a cent ans et des données satellites, et cet effritement continue. Alors, autant en profiter pendant qu’il est encore temps.
Pour découvrir le caractère fleuri de nos forêts, le meilleur moment de l’année est le printemps, on peut y croiser le coucou des bois, la jonquille, la scille, l’anémone et bien d’autres.
Les anémones Sylvie
Elles parsèment les bois de leurs belles fleurs, ici un petit groupe au pied d’un arbre.
Même au cœur des bois elles captent les rayons du soleil.
Les jonquilles
Des arbres viennent d’être coupés, les jonquilles résisteront encore un temps.
Dans la petite forêt, le soleil ne frôle que la cime des arbres. Il faut parfois grimper un peu pour trouver les jonquilles qui cherchent les endroits frais, mais aussi ensoleillés.
La jonquille est une harmonique lumineuse entre corole dentelée et pétales fragiles.
Face au soleil, la jonquille illumine cet ancien sous-bois en friche.
Le Ru des bois
Un petit Ru sauvage serpente dans la forêt, c’est souvent là que se trouve le coucou des bois, mais ici c’est l’anémone qui borde ses flancs.
Le Ru circule sur un lit rocheux dans un ballet limpide. Sur une berge, une ficaire se déploie.