Il y aura toujours plusieurs points de vue pour une seule et même chose, on dira tout et son contraire, c’est la diversité des situations et des expériences qui motivent ce fait. Car au final chaque action recherche l’équilibre et aucune ne peut y parvenir vraiment seule. C’est cet équilibre qui nous fournit une raison d’avoir une opinion, et si ça n’a rien de mal, ça n’a rien de bien non plus, la plupart du temps ce n’est qu’un rejet évacué dans une conversation.
Et c’est naturel ainsi, même si l’on risque de faire voir son propre midi à la porte des autres, et qu’ainsi aucune bonne intention n’est totalement garante d’erreur. L’erreur, c’est le début de l’adaptation, par exemple combien de fois nous nous sommes trompés dans l’identification d’un animal ou d’un végétal, plus on apprend et plus on a conscience de notre ignorance passée, présente et future.
La forêt
La présence d’un arbre est parfois une question de forme et de couleur, ici, c’est un jeu d’ombres et de lumières.
Densité du feuillage et apparition du ciel. Le lierre grimpe aussi sur l’écorce grise et ocre du pin sylvestre.
Les chatons des noisetiers, en lumineux précurseurs de la floraison végétale, offrent un tableau pointilliste. Les curieuses baies du gui, perles des druides, ont cette blancheur presque nacrée.
L’onde
L’humidité est dans le pré, et le ciel est enchanté.
Parfois le ciel semble envoyer un cygne, sur un fluide miroir.
Ni dans un sens ni dans un autre, les vaguelettes ondulent, peut-être qu’elles dansent ?