Plop, plouf, flop, c’est souvent les seuls signes auditifs qui démontrent qu’une grenouille était présente au bord de l’eau, même avec une approche de sioux, la gente dame verte se cache prestement dans son élément de prédilection au moindre signe menaçant.
Heureusement étant poïkilotherme, elle demeure moins farouche dès que le soleil est assez chaud pour réchauffer son métabolisme. Et dans cette zone humide qui jouxte la Loire, c’est la reine des lieux.
La Loire, majestueusement révélée par un soleil automnal généreux, où chaque vaguelette anime un chapelet de perles scintillantes, et lorsque le soir tombe, se pare d’un diadème solaire aux couleurs chaudes et vives.
Grenouille et crépuscule
Le ciel s’embrase et la nuit va tombée, les grenouilles sont cachées.
Mais reprenons du début, bonjour dit la grenouille, elle nous regarde dans les yeux, que voit-elle ?
Loire papillonnante
Les feuilles minces et longues d’un saule et derrière, la mer ?
Le long des chemins, on peut apercevoir un Tircis.
Une plage de sable fin, de graviers, une hydrothérapie gratuite.
Sentinelle au vol rapide, le vulcain veille, ce migrateur rêve-t-il d’Afrique ou d’Europe du Nord ?
Clair-obscur
Sur le mur le lézard se chauffe à travers une jungle de lierres.
Le petit chemin qui mène à la Loire, et à Rome. Sur l’eau scintille une constellation mouvante.
Grenouilles et soleil couchant
Dos à dos, les grenouilles inspectent la terre ferme, mais d’un seul bond, elles peuvent se retrouver en sécurité.
Des ondes trahissent une activité, un fruit qui tombe dans l’eau, un poisson ou un animal.
La grenouille jette un regard à la mare où jadis elle n’était encore qu’un têtard.
Une petite araignée s’active dans les herbes, bientôt il fera noir.