Véritables antichambres entre le monde des hommes et celui de la nature sauvage, les jardins sont aussi des lieux d’apprentissage incitants l’humilité, en effet, pluie, vent, soleil, sont autant d’éléments dispensés selon le bon vouloir des saisons.
Les gardiens des jardins sont ces petits esprits attirés par ces espaces verts en plein milieu des cités, véritables oasis des déserts urbains, où graines et insectes sont en libre circulation.
C’est un véritable lieu de vie pour eux, avec ses merveilles et ses dangers, où des générations entières peuvent se succéder.
C’est pour chaque jardinier un échantillon de communion avec les éléments naturels et une conception personnelle de l’univers, qui peut devenir un art à part entière et l’expression d’une certaine poésie.
La famille rossignol
Monsieur fait la garde autour du nid entre des allers-retours effectués avec au bec tantôt des chenilles, tantôt d’autres sources de protéines.
Petit rossignol scrute le nouveau monde qu’il va bientôt découvrir sous l’étroite surveillance de monsieur, et de madame, probablement pas très loin.
Un jour ou deux après la sortie du nid, le petit oiseau observe le nouveau monde, il tombe quelques gouttes.
Maitre écureuil
Suivez les noisettes, le petit rouquin ne craint pas la proximité de l’homme.
Le chardonneret
Chapardeur en chef, sous un ciel caniculaire, le chardonneret revisite les jardins qu’il a bien occupés durant l’hiver pour ravir quelques graines de tournesol.
Le lézard
Une bonne mousse, la chaleur diffuse d’une pierre, le lézard est bien installé.
Haut dans le ciel, les martinets
Profitant du ciel estival et de la chaleur crépusculaire, les martinets volent haut au-dessus des jardins.
Profilé comme une torpille, le martinet dépasse facilement les 100 km/h.