Le début de l’été est plutôt maussade, en effet les orages se suivent et les averses nous tombent sur la tête.
Heureusement quelques accalmies nous laissent parfois de courts répits.
Après le cumulonimbus au couchant, la demoiselle aux yeux d’or arpente les genets avant une averse.
Quand les dessinateurs laissent exprimer la bête qui sommeille en eux, les crampes de zygomatiques ne sont guère loin.
Qu’ils dessinent comme des bêtes ou rigolent comme des baleines, leur objectif n’est pas de faire couler les larmes du crocodile, mais bien celles de leurs lecteurs.
Alors si par ce temps de chien vous avez une faim de loup, n’hésitez pas à mordre ces bandes dessinées, le risque est de se fendre la poire et au pire de mourir de rire.
Le printemps laisse place à l’été, on le voit aux bleuets et aux coquelicots qui accompagnent les épis fauves et ondoyants des champs, symbolisme du mois de Messidor.
Un peu plus loin des champs, la succise des prés, ou tête de loup accueille une jolie petite faune et les libellules entament leur ballet nuptial au-dessus de la Loire.
La quiétude de la nature et la chaleur des rayons de soleil incitent à la sieste, viendra ensuite la moisson et un nouveau cycle recommencera, qui a débuté parfois il y a des millions d’années.
Le temps maussade met à l’épreuve le moral et les nerfs, la fraicheur et l’humidité contrastent avec le climat de la fin du mois de mars.
En revanche c’est un temps idéal pour les escargots qui sortent de toute part pour en profiter.
Pourtant nous sommes déjà entrés dans l’antichambre de l’été et la végétation est celle d’une autre ère, mauves, pavots et églantines nous le confirment.
En plein mois de Prairial, ce mois qui illustre le début de la récolte des fourrages, le soleil ardent réchauffe de ses rayons la terre.
Ce réchauffement de saison engendre des perturbations dans l’air qui donnent naissance aux orages.
Un phénomène particulièrement ressenti à la Pentecôte, un passage qui ne manque pas de dictons, prévisions de récoltes fastes ou néfastes, c’est suivant le temps qu’il fera.