Entre chien et loup


Quand le regard se glisse entre chienne et louve, le hurlement du ciel couve sous les mamelles de la lune.
Les arianes tissent les perles de la rosée de l’aurore, le soleil est paysagiste.
Il est présent et hors le temps, à travers le voile bleuté, le vaisseau de deux-mille ans à échouer là, à quelques pas du mont Ida.
À ronds d’ailes, nous, on s’en vole.

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Beautés sauvages


Au-dessus des scintillements diamantés du soleil d’été sur le manteau bleu vert de la Loire, les guêpiers s’envolent par des brises favorables dans un concert de sifflements roulés.
Parmi les herbes roussies par l’intraitable chaleur estivale, les lièvres se réunissent dans les champs quand les ombres commencent à s’allonger.
Dans le clair-obscur des brins d’herbe, la martre s’approche, méfiante et curieuse, entre instincts et insouciance.

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Gardiens des jardins


Les jardins sont des ouvertures sur le monde naturel, comme des petites fenêtres dont chacun pourrait choisir la forme et la couleur.
Bien sûr la patte de l’homme est prépondérante, et c’est toujours une sélection de végétaux comme un petit monde idéal, que ce soit par de jolies fleurs ou de délicieux légumes.
Et c’est dans cet apprivoisement bien ordonné que peuvent surgirent de petits êtres indépendants, plus ou moins désirés, parfois charmants, parfois agaçants, comme une dernière faveur accordée à la nature de pouvoir librement tirer la langue à ces humains envahissants.

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De par le ciel


À travers étangs et forets, la Loire crée parfois des bras à part, loin d’être morts, ils forment un refuge aux animaux.
Sous les silhouettes des osiers, et dans l’ombre des plantes aquatiques se cachent de toutes petites grenouilles.
Non loin de là fougères et bruyères forment le portillon d’un paysage plus forestier.

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Transeptembre


Après les migrations estivales humaines, un esprit écureuil domine cette période de rentrée.
Les fruits ont muri, les premières feuilles tombantes sont aussi sèches que les barbecues remisés.
Et pourtant les rosiers et les pissenlits refleurissent, la douceur est cet âge mûr qui a survécu et qui vit encore.
La floraison de la petite centaurée et la rougeur des cenelles sont les indices discrets d’un mois de septembre tendre, profond, et complexe.

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