Avec une feuille blanche, on peut raconter tout un tas d’histoires, mais avant, il y a ce vide, lumineux, qui renvoie notre reflet et nous place face à notre liberté de créer.
Terrible damnation salvatrice, qu’est-ce qu’une feuille qui semble morte, peut bien avoir à apporter dans ce flux toujours jeune et sauvage, probablement rien.
Mais si on réfléchit bien, sans elle, il n’y aurait plus de possibles.
Autour des jardins
Arbuste originaire de la péninsule des Balkans, le lilas offre une palette de couleurs allant du blanc au violet.
Les fleurs du magnolia parsèment le sol après avoir offert à la vue de jolis tons pastels.
Il y a toute sorte de pâquerettes, les vilaines, les pas sages, les tordues, les romantiques, comme nous sommes sur un blog plutôt poétique avec celle-ci cela doit rimer, donc c’est une pâquerette chouette ou l’inverse, une chouette pâquerette.
C’est bleu généralement des myosotis, mais pas de général ici donc pour une fois ils seront roses.
Le charme du bucolique
Une plante très peu connue, comparé aux violettes ou à d’autres plantes à fleurs, son nom signifie alouette huppée en grec et tient de la forme de sa fleur, une fleur de nos campagnes.
Avec une couleur aussi vive qu’un rouge à lèvre la vesce part souvent en vrille.
Une autre fleur aux tons rouges de bonne famille, celle des œillets.
Le muguet du pauvre, comme son petit nom l’indique, mais il est temps de rétablir la réalité, son étalonnage ordonné de feuilles et ses petites lanternes suspendues lui donnent un aspect exotique et original.
Une nouvelle page se tourne et déjà de nouvelles sont en cours d’écriture, ainsi se parent les êtres, de mesures de lumières, pour démontrer, dissimuler, attirer, et à peine ainsi publiés ils sont oubliés. Sur les vestiges d’une ancienne trame, de nouvelles sont à venir, reste à l’esprit, peut-être un moment présent, qui n’est plus, mais qui n’est pas oublié.