Les sentiers de l’automne
Quand la première nécessité reste finalement, de vivre.
Notre agitation, suspendue, est alors limitée.
Mais retrouver la simplicité, dans la proximité, reste toujours à notre portée.
Quand la première nécessité reste finalement, de vivre.
Notre agitation, suspendue, est alors limitée.
Mais retrouver la simplicité, dans la proximité, reste toujours à notre portée.
Planète métallisée rouge brillante,
Aux champs bleus et libellule rose,
Tant d’ambiances aux lumières émouvantes,
Avec parfois un subtil goût de fructose.
De bois sombres et perdus,
En forêt lumineuse et décorée;
La jonquille éblouie et transforme,
Et promet la générosité.
Leurs demeures se dressent parfois en une nuit,
Et le lendemain il n’y aura plus rien,
Le peuple souterrain a attendu la pluie,
Pour faire du spore par un drôle d’écrin.
À terre une feuille d’or, poussée par un champignon,
S’envole vers une cascade d’automne, telle un lumignon,
Se dresse alors, derrière un arc-en-ciel des gouttelettes,
Et une vision de raisins, noix, citrouilles et rainettes.