Le parfum des acacias

Des arches de fleurs blanches s’épanouissent,
Au-dessus de nos têtes, où des fragrances légères,
Fraiches et fruitées, rassérènent et réinvestissent,
La valeur du fugace et de l’instant présent.
Des arches de fleurs blanches s’épanouissent,
Au-dessus de nos têtes, où des fragrances légères,
Fraiches et fruitées, rassérènent et réinvestissent,
La valeur du fugace et de l’instant présent.
Au cœur du printemps, où la lumière se muse,
Le clair-obscur dessine des ombres évanescentes,
Où sous des rayons diffus,
Chaque vue devient une œuvre vivante.
C’est du sépulcre du temps,
Que s’éveille le printemps,
Fragile et lumineux pétale,
Auréole matinale,
Dans un chant de lumière serein.
Dans les forêts domaniales de la Nièvre,
Là où l’ombre semble dominer,
Le soleil automnal pointe ses rayons dans la forêt,
Et révèle entre les arbres, par le bain d’une chaude lumière dorée
Une multitude de champignons qui ont poussé.
Dans un univers mystérieux,
Une forme de vie émerge en silence,
Peuple secret détenteur des secrets de la terre,
Les champignons poussent, mousses
Et font travailler du chapeau,
De drôles de curieux zigotos.