L’hiver gelé

Les branches nues témoignent des feuilles disparues,
Le paysage blanchit et parfois nous pétrifie,
Un conte semble surgir à l’horizon, invaincu
Légende en soi d’une future embellie.
Les branches nues témoignent des feuilles disparues,
Le paysage blanchit et parfois nous pétrifie,
Un conte semble surgir à l’horizon, invaincu
Légende en soi d’une future embellie.
Entre voluptueuse clarté et ténébreuses fraicheurs
La lumière entame sa dernière danse
Apportant au jour déclinant une douce chaleur
Comme le dernier éclat d’une lanterne vacillante
Avant le gel nacré emprisonnant ses lueurs passées.
Constellation minérale balayée par l’eau,
Étoiles luisantes, glissant entre les obstacles,
Formes soudaines, mutations permanentes,
Toujours les mêmes forces, jamais le même dessein.
L’air s’échauffe et s’éclaircit dans un ciel bleu,
Au-dessus d’un vert floréal tacheté de couleurs,
Une vague de sérénité tente un vœu,
D’oublier pour un moment les mordantes fraicheurs.
La lumière retrouvée désengourdit par sa chaleur,
Le faisan qui de son cri rauque chasse l’hiver.
Les printanières éclosent au matin d’une fraiche moiteur.
L’aurore prend son envol, il y a du renouveau dans l’air.