L’origine du mot étang est à la fois descriptive et pragmatique.
Dans le mot étang il y a la même base qu’étanche, l’étang est un lieu qui retient l’élément liquide.
Sans cela, l’eau suit un cycle toujours en mouvement.
Cette particularité de parcours peut être naturelle ou artificielle.
Dans le dernier cas, l’étang peut servir à la pisciculture, à produire de l’énergie hydraulique, à l’irrigation, etc.
On pourrait croire que tout n’est que rose, il n’en ait rien, insalubrité, pollution et plantes aquatiques invasives sèment le trouble.
L’ambivalence se retrouve en toute chose, cela nous pousse à cultiver la patience, le respect et la compréhension.
Être au bord de l’étang, c’est comme trouver une oasis, dans un monde où l’âme déserte.
Jean Racine, Edmond Rostand, Albert Samain, et tant d’autres artistes et poètes se sont inspirés de ce petit rien autrefois vital, maintenant désuet.
L’instant étang
Je respire, je m’ouvre,
Une brise légère m’ancre et me transporte,
Je suis là, et pas seulement ici.
L’onde mystique
Je regarde sans chercher à voir,
Une captivante ondulation fluide de vaguelettes,
Filtre mes pensées superflues.
Roches brunes
Dans le temple il y a les chœurs,
Oiseaux, grillons, grenouilles,
Ténors d’une nature existante.
Le miroir
Au ciel bleu, oiseaux et avions,
Dessinent des territoires,
Où la solitude n’est qu’en frontière.
Les perchoirs
Autant de maillons sensoriels,
Où chaque fil résonne,
Dans une mémoire universelle.
Le héron
Le soleil chute sur l’horizon,
L’atmosphère se rafraichit,
Alchimie des contrastes.
Pour finir, le retour…
Sérénité du chemin du retour,
Un brin de musique autoradio,
La route s’efface dans la nuit.