C’est une des photographies que je n’ai jamais dévoilées, car le grillage m’a doublement dérangé, mais il était impossible de passer outre cette réalité à moins de se faire courser par un bélier. D’ailleurs, foncer comme un bélier, c’est là encore un idiotisme animal(ce n’est pas le fait d’être idiot, un idiotisme est juste une locution intraduisible mot à mot, une métaphore qui peut faire le cauchemar des programmes de traduction). Et ces idiotismes-là n’ont pas fini de nous rendre chèvre !
Il est peut-être bon de rappeler l’anecdote de Rabelais : « Pendant leur voyage au “pays des lanternes”, Panurge se prit, en mer, de querelle avec le marchand Dindenault. Pour se venger, il lui acheta un de ses moutons, qu’il précipita dans la mer. L’exemple et les bêlements de celui-ci entrainèrent tous ses congénères et le marchand lui-même, qui, s’accrochant au dernier mouton, se noya. »
On voit bien là le danger de tout phénomène de masse, ou de mode comme le démontre la chanson de Brassens.
Bien sûr le vilain mouton, n’est pas vêtu de blanc, mais de noir, comme le chat.
Mais cessons de broyer du noir, car celui qui sort aussi du rang c’est parfois le merle blanc, mais le blanc est plus rassurant, car dans ce cas la particularité devient rare et vertueuse.
Le noir correspondrait plus à une tare, révélée de manière plus lucide à mon sens par le proverbe malgache « Le zébu maigre n’est pas léché par ses congénères. »
Voilà un mignon petit mouton noir et blanc, les petits moutons forment toujours un spectacle attendrissant à ne pas manquer, courses-poursuite à travers les prés, sautillements, ils expriment toujours la joie de vivre avec une jeunesse espiègle.
Si le troupeau n’est pas toujours très futé, le mouton est loin d’être bête, il sait reconnaitre un visage et venir à l’appel de son nom. L’ironie est que ce sont les meilleurs modèles pour étudier certaines maladies humaines.
Géranium des Pyrénées ? Il n’y pas d’erreur, c’est une petite fleur présente dans toute la France à quelques exceptions, on peut admirer ici sa teinte mauve bleutée.
On n’est jamais perdu avec la carte géographique, drôle de nom pour un papillon, mais si on le regarde de plus près on comprend vite pourquoi.
Après le rond de sorcière, le rond de fée, avec le thym sauvage qui tournicote.
« La légende veut que Pâris enleva la Belle Hélène et que la princesse était fort triste : à chaque larme qui tombait de ses yeux sur le sol, naissait une touffe de thym. » Wikipédia
L’Azuré du serpolet n’est peut-être pas très loin.
Pour finir un coucher de soleil classique derrière un arbre mort, support probable de bien des volatiles.
Les couchers de soleil ne se ressemblent pas, certains sont modestes comme celui-ci, d’autres possèdent une dominante rouge et évoquent l’Afrique comme celui de mon dernier sujet et j’ai vu récemment un coucher de soleil aux teintes vraiment spéciales, des tons violets qui m’inspiraient une ambiance tropicale. Hélas on n’a pas toujours l’appareil avec soi.