Découvrir les bords de Loire n’est pas toujours très aisé, surtout quand on ne connait pas les chemins qui y accèdent.
Ce site-là est plutôt accessible et possède quelques aménagements comme on peut en trouver dans certains sites naturels.
On nomme parfois ces lieux avec le terme de ganse (qui étymologiquement à dans le sens une idée de courbe), car ce sont des endroits où la Loire comporte un méandre qui favorise une érosion bien observable.
Il n’est pas rare d’y voir apparaitre des grèves où il n’y en avaient pas, et la végétation reprendre ses droits là où auparavant la Loire coulait encore. Et parfois même des demeures et des habitations disparaissent, car se trouvant sur le chemin de ce grand fleuve.
Et sur ce chemin toute une vie sauvage s’anime et prospère.
Comme des falaises
La végétation gagne rapidement du terrain sur les grèves, un niveau plus élevé de la Loire recouvrerait tout.
Derrière les clôtures sans cesse mouvantes, les charolaises paraissent ignorer le précipice.
Réalité ou reflet ? Une volute semble flotter de manière mystique à la fois sur l’eau et dans le ciel.
La grève
On aurait du mal à croire que le sol est constitué d’alluvions.
La végétation est dense, même dans les lieux les plus humides.
Plan large sur la grève, la Loire, et l’érosion.
La vie ligérienne
Un milieu humide idéal pour les canards, les rallidés, les échassiers et autres espèces d’oiseaux.
Les oies bernaches se rejoignent au coucher du soleil.
La faveur du soir tombant permet aux chevreuils d’apparaître sur la grève.
Couleurs automnales
Un ciel crépusculaire bleu-rose devant lequel détonne un feuillage d’automne.
Le coucher de soleil orangé indique qu’il est temps, d’apprécier le moment, et de partir.