Hier j’ai vu un renard, momentanément, au loin, sur la chaussée qui borde le canal, après une observation réciproque il se faufila dans les roseaux secs pour rejoindre son territoire.
Au seuil de l’hiver, c’est l’automne qui disparaitra aussi dans les roseaux des saisons.
Le soleil est bas et éblouissant, la lumière est d’or et d’ombre.
La nature est fauve comme pour fêter le moindre rayon de lumière. À l’auvent de l’hiver, nous passerons nos fêtes autour d’un feu de cheminée et nous nous souviendrons des jours d’été.
Entre la douceur et les frimas, l’intériorité nous invite au dépouillement et à la sensation la plus sobre, la plus essentielle et primitive de notre passage à l’étant : le bien “être”.
Ombres et lumières
Près de la rivière
Le soleil nimbe la clairière des ombres qui s’allongent.
Feuilles de chêne
Elles se rouent d’or, avant qu’elles ne tombent.
Plumes et bonnets
Fusain
Le bonnet d’évêque a ouvert son esprit à la terre.
Roseau à plumes
Plumes soyeuses et chatoyantes, aux ailes du vent les graines voleront.
Étang et rivière
Les roseaux et l'étang
Reflets sur la rivière
Le roseau est l’âme de l’étang. Se reflètent sur l’eau de la petite rivière, les derniers fruits.
Racines à la rivière
Tant qu’il y aura des arbres, les berges prendront racine.
Vaguelettes de rivière
L’eau en voyage miroite le même ciel.