De la plaine à la montagne, c’est l’attitude qui élève, le chemin est différent, tout en courbes, exigeant, il ne s’efface pas derrière la vitesse, il impose sa présence et nous apprend le mouvement.
Et ce chemin était tout proche, je l’empruntais, parfois pas assez loin, parfois juste sans en faire trop. Toujours en quête.
J’oubliais l’enquête, et les torpeurs communicantes vaincues ou plutôt mutées des pulsions de vie et de mort, sourdes, insensées et masquées derrière les êtres qui peuplent plaines, vallées et montagnes.
Alors télé, radio, internet, en mode minimum.
À moi la fraicheur et les chemins, toujours plus haut, toujours plus loin.
Atmosphères
Lorsque je suis arrivé, le ciel hésitait encore à se dégager, mais on devine déjà une facette mystérieuse et majestueuse de la montagne.
Je n’aurais pas vu les fleurs de cette plante, mais ses akènes doux et denses sont jolis.
Un seul arbre vous manque et toute la montagne est déforestée.
La poudre d’escarpette, permet au randonneur de parcourir une distance courte en un minimum de temps, furtivement.
Voilà un paysage vraiment sauvage, la réserve naturelle n’est d’ailleurs pas très loin.
Les fontaines en montagne c’est presque une image d’Épinal, celle-ci a été installée en 1694, au loin, le Mont Blanc.
L’aiguille semblant surgir d’une mer de nuages.
Le lis blanc des Alpes, dit lis de saint Bruno.
Chutes d’eau
L’eau se fait toujours un chemin malgré la pierre, et en sublime la géologie.
La clarté orangée de cette petite fleur réchauffe l’atmosphère pluvieuse de la journée.
La cascade de l’Arpenaz, une belle rencontre entre l’eau vive des torrents et la roche.
Un site classé et un cadre idéal pour un pique-nique.
Des petits moutons se reposent à côté du chemin qui monte à la montagne.
Le torrent se projette avec passion vers une calme destination.
Gracieuse et subtilement colorée, il ne faut pas manquer cette fleur que l’on nomme avec poésie, l’étoile des prés.
Ainsi s’achève ce billet dédié à la beauté de la montagne, avec ses chutes, ses floraisons, ses sommets. Il faut aller sur la montagne pour tomber sur le ciel et parfois même nous avons l’impression de ne faire qu’un avec ce dernier. Et là-bas, il y a autant de chemins que de randonneurs.