Apologie de la nature


Il a toujours été difficile de placer la nature sous un autre angle que celui de l’utile, c’est d’autant plus vrai dans notre ère cartésienne qui nous confronte à de nombreuses contradictions.
Or quelles sont les raisons profondes qui nous poussent à ce que l’on nomme de manière caricaturale « le retour à la nature », est-ce un sentiment nouveau, une mode ou une pathologie ?
Aujourd’hui encore l’apologie de la nature est un rappel non négligeable et son anthologie poétique du XVe siècle jusqu’à nos jours une formidable illustration.
Culture et nature sont interdépendantes dans cet article qui je l’espère vous apportera quelques pistes de réflexion et une agréable lecture.

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Comme un charme


On a laissé ouverte la fenêtre du printemps, chants et vols d’oiseaux entrecoupés des derniers cris de grues et d’oies sauvages, on respire, on marche, on reprend le temps, une fraîche douceur comme une lumière obscure entre dans les pupilles.
Bien qu’elle soit toujours enserrée dans les résidus de sa gangue hivernale, la nature se porte comme un charme, pousses, boutons, fleurs, papillons, fourmis tous se réveillent d’un long sommeil et se remettent à l’ouvrage.
Si l’arbre garde un passage du temps qui se fige, la petite fleur nous promet du renouveau et le charme n’est pas si rompu.

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Le dégel


L’atmosphère se détend, un peu de chaleur vient briser la glace en cette fin de mois de février.
Les rus quittent leur hibernation et dévoilent un embonpoint que l’on ne reconnait guère en plein été.
Déjà les sittelles doivent s’activer pour inspecter chaque arbre et débarrasser ceux-ci de ses passagers clandestins.
En attendant, au canal latéral à la Loire, le cristal libère de son cercueil de glace les signes du renouveau.

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Le froid de canard


On pourrait s’attendre dans un contexte de style Grand Nord à n’entendre que le souffle du vent glacial dans nos oreilles.
Or la Bernache du Canada n’est pas très silencieuse et le bord de l’eau est loin d’être un désert sans vie.
C’est ainsi que le vaillant promeneur bien équipé peut croiser canards, chevaliers, aigrettes, grues, cygnes et oies sauvages.
Sous l’œil calme du Canard colvert, stoïque.

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La Loire des glaces


Le froid s’invite dans notre espace, gèle nos membres et dévore du mégawatt.
Est-ce le Sphinx des glaces de Jules Vernes, mystère magnétique qui nous attire là, nous prenant au piège d’une mort certaine ?
Ou l’Agloolik, esprit inuit vivant sous la glace qui guide le chasseur/pêcheur vers la source de sa survie.
C’est sûr, la brûlure glacée nous rapproche de la flamme et nous rappelle à notre feu intérieur, où l’énergie se retrouve parfois au cœur de la tomme.

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