Ici un lièvre fait la course en traversant les champs ; des perdrix, presque invisibles dans la ligne de verdure du chemin se mettent à trottiner.
Tout en cheminant, un léger bruissement en lisière m’indique une présence, j’ai la chance d’apercevoir son origine, un renard m’accompagne un instant.
Un plouf et je devine une grenouille, un tap-tap et j’identifie un pivert, le soir c’est concerto, le printemps des grillons et des grenouilles.
On respire le parfum des fleurs d’acacia, de sureau quand celui du muguet est encore frais dans notre mémoire.
On ne peut le saisir, on ne peut le rejeter, l’instant est tout ce qui nous rend vivants, percevons-le pleinement.
Muguet, jacinthe et orchidée
C’est le symbole du premier mai, et dans les bois son parfum est captivant.
Les jacinthes des bois, une fleur sauvage méconnue, pourtant présente en bien des endroits.
L’orchidée bouffon, elle compose aussi le lot des fleurs emblématiques du printemps.
Fleurs et paysages
Quelques akènes se retrouvent parachutés sur ces petites fleurs des champs.
Une haie ondule dans les champs, est-ce un serpent prêt à avaler le chemineur imprudent ?
Aussi appelé crête de coq, a cause de cette bractée verte symbolique, le cocriste est semi-parasite, il capte les nutriments directement sur les racines de son hôte, mais il produit sa propre photosynthèse, alors malgré son apparence c’est loin d’être une simple ortie.
Le soir, le troupeau se rassemble, avec les derniers rayons du soleil.
Perdrix et libellule
Où vont donc les petites perdrix ?
Les reflets de l’eau dans les belles ailes de ce caloptéryx.
Et un dernier petit coucou, c’est le joli mois de mai qui file, et juin qui s’annonce.