Feuillages d’automne

Vert, or, vermeil et oriflammes,
Le promeneur s’y pâme,
L’étendard est levé,
C’est l’automne à l’orée.

Vert, or, vermeil et oriflammes,
Le promeneur s’y pâme,
L’étendard est levé,
C’est l’automne à l’orée.

Des arches de fleurs blanches s’épanouissent,
Au-dessus de nos têtes, où des fragrances légères,
Fraiches et fruitées, rassérènent et réinvestissent,
La valeur du fugace et de l’instant présent.

Un parfum tintinnabule dans les bois.
Sens-tu cette mélodie florale ?
Écoute bien car à tes pieds.
Se trouve le muguet caché.

Le printemps débute par une couleur sur une toile grise.
Une, puis deux puis trois, et vient la lumière dans ce monde froid.
Tant de prodigalité peut-il encore susciter l’émoi.
Comme le ferait une douce brise ?

Le soleil atteint une étape symboliquement célébrée dans sa danse apparente.
Un changement de sens qui aura un impact sur la durée du jour.
Un tournant en direction du printemps, et le retour de la lumière.
C’est encore et depuis toujours une réalité naturelle, astronomique et universelle.