Un parfum tintinnabule

Un parfum tintinnabule, c’est la fragrance la plus florale et féminine du mois de mai, elle symbolise le printemps, la gaieté et est un brin romantique. C’est pourtant une petite plante vivace qui pousse dans les bois avec parfois une cousine moins reconnue, le Sceau de Salomon. Les petites clochettes blanches de sa hampe participent assurément beaucoup à son attrait. Même si elle est parfois cultivée c’est avant tout une plante sauvage qui peuple les sous-bois, chênaies, hêtraies-chênaies.

Partons alors dans la demi-ombre voir cette clochette des bois.

Reine des bois

Heureusement, le loup n’y était pas, en revanche, en plus d’être un bon spot à muguet il y a une chance d’apercevoir un chevreuil si on écoute bien les bruits alentour.

Pas de morsure de loup, le décor est planté, alors on continue, le feuillage associé au vent procure une alternance d’ombres et de lumière qui offre au photographe de multiples et délicates possibilités.

C’est toute une colonie qui tapisse ici le sous-bois, une aubaine pour choisir des compositions riches et variées. Ce jour-là il y avait beaucoup de vent et il fallait faire attention à ce qui pouvait tomber sur la tête.

Amourette

Amourette, un autre nom vernaculaire pour le muguet poétique et romantique. Protégé du vent par les arbres, la macro devient possible, ceci dit difficile de trouver un brin propre et net, c’est un bois bien sauvage après tout.

Muguet des bois

Le bois est frais et humide, la floraison du muguet n’était donc pas totalement raccord avec le premier mai, alors en voilà qui a échappé à la cueillette, ceci dit il commence inexorablement, à faner.

Ainsi s’achève cette petite promenade dans les bois, et à l’heure où j’écris ce billet, la floraison du muguet tire sa révérence. Dans les bois les floraisons sont précoces et ses différentes espèces y sont essentiellement printanières.

Profitez bien de ces derniers jours du moi de mai !

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  1. Voilà les petites clochettes que je n’ai pas vu cette année au pied du boulot du jardin. Des feuilles, il y en a beaucoup encore maintenant, mais pas de fleurs.

    Ton texte est aussi poétique que le parfum qui nous parvient. Je l’aime beaucoup! Tu ne serais pas magicien? L’année prochaine prends un casque fleuri 😉

    Merci Fabrice ❀ 

    • C’est dommage s’il est ancien et qu’il a déjà fleuri, c’est que quelque chose ne lui a pas plu.

      Un casque avec des fleurs, voilà qui achèverait ma réputation d’adepte de la bohème. 😀
      Balzac en avait écrit un texte flatteur :
       » Ce mot de Bohème vous dit tout. La Bohème n’a rien et vit de tout ce qu’elle a. L’espérance est sa religion, la foi en soi-même est son code, la charité passe pour être son budget. Tous ces jeunes gens sont plus grands que leur malheur, au-dessous de la fortune mais au-dessus du destin. « 

      • Bravoooooo ! T’as encore fait de la magie ──☆ pour illuminer ma journée, bien que le soleil brille bien haut.

        Sur ce, je retourne au jardin, donner un petit coup de chiffon sur les parois du bassin pour finir de le remplir d’eau. La myriophyllum red Stem est en pleine activité et s’ennuie toute seule …

          • C’est une plante très active, jolie et envahissante, cependant très utile dans le bassin. Je veillerai à lui accorder l’espace nécessaire en éliminant le surplus.

            Les 3 paniers de lotus de l’année dernière, n’ont aucun signe de vie jusqu’à présent. Ils sont dans un bac rempli d’eau au bord du bassin.

            J’ai écarté le geotextile du côté de l’un des paniers, et j’ai trouvé ce qui ressemble aux racines d’un rhizome, mais je n’ai pas vraiment vu le rhizome, préférant attendre encore. Peut-être n’ont-ils pas survécu à l’hiver si jeunes … Du coup, j’ai  mis à germer 4 nouvelles graines que j’ai déjà mis en terre, parce qu’elles ont donné de très jolies feuilles assez rapidement.

            Il ne me reste plus qu’à créer un système de support pour le pot, pour le glisser le long d’une paroi du bassin et le fixer à bonne hauteur. Voilà, voilà

            Je pense qu’il ne faudra pas les laisser passer l’hiver dehors, avant d’avoir de rhizomes capables d’assurer leur survie.

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