Le p’tit hibou
Une sauterelle s’installe tranquillou,
Petit à petit la vie fait son nid,
Dans les branches les petits hiboux,
Poussent leurs cris.
Une sauterelle s’installe tranquillou,
Petit à petit la vie fait son nid,
Dans les branches les petits hiboux,
Poussent leurs cris.
Moins de feuilles, moins de couleurs,
Dans l’hiver de décembre,
On aperçoit les dernières lueurs,
D’une nature qui entre en sommeil.
Le soleil d’automne,
Révèle une bonne mousse,
Tous lèvent leurs chapeaux.
Un sylphe dit : Santé !
Leurs demeures se dressent parfois en une nuit,
Et le lendemain il n’y aura plus rien,
Le peuple souterrain a attendu la pluie,
Pour faire du spore par un drôle d’écrin.
De l’audible il ne ressort parfois rien,
Et collée à l’oreille une coquille marine,
De l’inaudible peut surgir le bruit de l’océan,
Alors quel est le chant d’un soleil couchant ?
À la douceur de la fin d’une chaude journée,
Les animaux et les hommes peuvent respirer,
On peut alors apercevoir dépassant les blés coupés,
Les oreilles d’un lièvre d’été.
Entre ombres et heures dorées l’automne nait,
Et ses tons sont plus pastels que flamboyants,
Dans ce climat doux où un banc de poissons conjoignait,
Le frémissement des feuilles se fait plus présent.