Vagues célestes

Près de l’horizon une voile grise en croissant,
Vogue sur l’onde quand les tempêtes dorment,
Où les songes se forment et se déforment,
Dans un rêve de nuages flottants.

Près de l’horizon une voile grise en croissant,
Vogue sur l’onde quand les tempêtes dorment,
Où les songes se forment et se déforment,
Dans un rêve de nuages flottants.

Vert, or, vermeil et oriflammes,
Le promeneur s’y pâme,
L’étendard est levé,
C’est l’automne à l’orée.

Dans la forêt profonde, le temps semble s’arrêter,
Il flotte un parfum de mystère, promesse de secrets,
Où le soleil souligne un chemin doré,
Respirons la forêt, et laissons-nous porter.

Là où la Loire grave ses paysages dans la roche,
Le temps s’écoule, tantôt paisiblement, tantôt avec rage,
Hommes et nature ne sont que de passage.