« Les brefs étés ont souvent des printemps précoces. »
– William Shakespeare
Le temps suscite de nombreuses interrogations, les saisons qui ne semblent plus délimitées, le réchauffement climatique qui perturbe aléatoirement les températures de la surface du globe, est-ce qu’il s’agit de quelque chose de détraqué ou de la perplexité face à l’incohérence de la confrontation de la réalité à ce que nous avons toujours apprit « il existe quatre saisons, le printemps, l’été, l’automne, l’hiver, etc. ».
Il semble qu’à n’importe quelle époque ces mêmes réflexions surviennent, simplement peut-être notre courte espérance de vie ne nous permet que d’être peu conscient du rythme de la nature, qui s’étend lui de manière infinie ? Sinon qu’est-ce qui est originel et qu’est-ce qui est altéré ?
Jonquille
Voici la première fleur de l’année qui réunit petits et grands dans la campagne et les sous-bois, la lumineuse jonquille.
Papillon et lézard
Bien caché dans son antre, le lézard pointe le bout de son nez quand plus loin un nymphalidé dore ses ailes sur les chatons.
Les petites bleues
La royale de l’orée des bois, la discrète et élégante scille printanière électrise les sols encore recouverts de feuilles mortes.
Encore une apparence trompeuse, ce ne sont pas des violettes, mais des pervenches au bleu mauve.
Elle ressemble au coucou, mais ses couleurs ne nous y trompent pas, il s’agit de la pulmonaire au subtil bleu violet.