Véritables antichambres entre le monde des hommes et celui de la nature sauvage, les jardins sont aussi des lieux d’apprentissage incitants l’humilité, en effet, pluie, vent, soleil, sont autant d’éléments dispensés selon le bon vouloir des saisons.
Les gardiens des jardins sont ces petits esprits attirés par ces espaces verts en plein milieu des cités, véritables oasis des déserts urbains, où graines et insectes sont en libre circulation.
C’est un véritable lieu de vie pour eux, avec ses merveilles et ses dangers, où des générations entières peuvent se succéder.
C’est pour chaque jardinier un échantillon de communion avec les éléments naturels et une conception personnelle de l’univers, qui peut devenir un art à part entière et l’expression d’une certaine poésie.
La famille rossignol
Monsieur fait la garde autour du nid entre des allers-retours effectués avec au bec tantôt des chenilles, tantôt d’autres sources de protéines.
Petit rossignol scrute le nouveau monde qu’il va bientôt découvrir sous l’étroite surveillance de monsieur, et de madame, probablement pas très loin.
Un jour ou deux après la sortie du nid, le petit oiseau observe le nouveau monde, il tombe quelques gouttes.
Maitre écureuil
Suivez les noisettes, le petit rouquin ne craint pas la proximité de l’homme.
Le chardonneret
Chapardeur en chef, sous un ciel caniculaire, le chardonneret revisite les jardins qu’il a bien occupés durant l’hiver pour ravir quelques graines de tournesol.
Le lézard
Une bonne mousse, la chaleur diffuse d’une pierre, le lézard est bien installé.
Haut dans le ciel, les martinets
Profitant du ciel estival et de la chaleur crépusculaire, les martinets volent haut au-dessus des jardins.
Profilé comme une torpille, le martinet dépasse facilement les 100 km/h.
Les jardins recèlent en effet des merveilles, ta série le prouve bien


De très jolis clichés, du Lézard des murailles, en passant par l’écureuil ou le Chardonneret.
Mais ton Rossignol est un Rouge-queue mâle
Il est magnifique!
Bizzz et bon weekene, Fab
Il y avait de grandes chances qu’on me fasse cette remarque !
Phoenicurus phoenicurus, Common Redstart, je sais je l’ai indiqué dans le bandeau qui s’affiche au survol de l’image, c’est que dans certaines régions, incluse la mienne, si tu dis rougequeue les gens ne savent pas forcément de quoi il s’agit, mais si tu dis rossignol des murailles, là, tout le monde comprend.
C’est un nom vernaculaire, mais juste.
Bon dimanche Nouska ! Bizzz !
Bel article sur une partie des petits habitants des jardins où ils sont les bienvenus… Heureusement il n’y a pas que les jardins qui puissent accueillir ce petit monde. Les espèces habituées à l’homme poussent plus loin au point de nicher dans les murs des habitations voir à l’intérieur. Les martinets noir sous les tuiles, les hirondelles sous les génoises, les câbles, les poutres des granges, et les oiseaux cavernicoles comme la bergeronnette des ruisseaux à même une anfractuosité d’un mur en pierre (double nichée chez nous). Une merveille de sentir cette sorte d’entente cordiale, d’harmonie où le bâti par l’homme n’est pas si artificiel et anti-naturel qu’il peut parfois le faire croire, du moins si la nature trouve comment en tirer partie et qu’on leur laisse faire leur vie sans intervenir…
Bises et à tout bientôt!
Hello eSpaeth, c’est sûr la nature à toujours la capacité de reprendre ses droits, en effet c’est une harmonie plus délicate avec le bâti par l’homme, le jardin, un peu plus naturel, à cet avantage de pouvoir conserver une marge de prudence.
Bises !
le rouge queue ne niche pas dans mon jardin hélas ! je le croise régulièrement mais que nenni il boude mes nichoirs; pas grave les mésanges s’en occupent bien
Merci pour ce beau tour d’horizon de ton jardin et de ses habitants
Moi c’est l’inverse, ça dépend des années, par contre ça fait deux ans de suite que les nichoirs sont pillés la nuit, malgré tout un tas de protections dont la pose de pièges.
(Il y a plusieurs jardins derrière ces photos, des petits et des grands.)
A bientôt