Associatif, nature et santé

Il n’est pas possible de mener une vie plaisante qui ne soit pas prudente, et une vie belle et juste qui ne soit pas plaisante.

Épicure, Lettre à Ménécée et autres textes, Gallimard.

Je n’aime pas trop faire de citations, dans le sens où, tirée hors du contexte, une phrase peut prêter à diverses interprétations, surtout s’il s’agit d’une traduction.
D’autant plus qu’avec des auteurs antiques, les connaissances et les croyances de l’époque sont parfois éloignées de nous.
Mais il n’est pas rare qu’une idée que l’on peut avoir ait été déjà formulée bien avant nous.
Et ici, avec Épicure, c’est intéressant.
Prendre le contrepied de la souffrance, en faire une quête, sans pour autant tomber dans les excès, me semble pertinent.
Il y a là une forme de philosophie naturelle, pleine de bon sens.

L’exposition

Revenons au vif du sujet (même si l’on ne s’est guère écartés, je pense), j’ai eu le privilège d’exposer quinze photographies pour l’inauguration de la maison locale de l’autonomie à Paray-le-Monial.

Il y a même plusieurs expositions, car s’y trouvent aussi des photographies noir et blanc, scènes de vie de l’unité de vie de Saint-Bonnet-de-Joux, et des créations du Cmp de Paray.
Un lieu conçu dans son temps, écologique, économique, aux différents acteurs locaux, destiné à orienter, informer, guider et accompagner dans leurs démarches les personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie.
Étant moi-même concerné et impliqué dans une association liée au handicap, gérée par les Pep (Pupilles de l’Enseignement Public), parrainée par l’Unafam (Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques.). C’était l’occasion de contribuer et de partager des photos dans ce cadre, lequel finalement n’est pas si indissociable du message que peut faire passer une activité quasi artistique.
Disposant d’une grande liberté, j’ai choisi de présenter trois séries de cinq photos, en les accompagnant de textes.

Les photos sont prises dans un cadre personnel, mais aussi certaines dans un cadre social.
Elles sont épinglées sur grille, à l’entrée du bâtiment.
C’est ma manière de partager quelque chose qui en fait appartient un peu à tout le monde, cette nature qui ne se trouve pas forcément à des milliers de kilomètres, mais bien présente tout autour de nous.
Cette nature qui ne peut se passer de nous et inversement.
Qu’avons-nous à lui offrir ?
Semer des graines d’émerveillement qui à leur tour en produiront d’autres ?
A chacun de retrouver le chemin à sa manière, en comprendre les avantages et le besoin de le sauvegarder, avant qu’il ne se retrouve archivé/exploité dans un musée ou une réalité virtuelle(en exagérant).

Triple 5

Voici les textes et photos exposées.

1.Vivifier

2.Sentir

3.Ressentir

J’ai remarqué lors de réunions que l’approche nature dans le cadre social et éducatif se développait, il y a bien quelques graines par-ci, par-là, et c’est génial.
Il y a quelque chose de fédérateur dans les sociétés, même de cultures différentes, à travers ce biais-là.
Pourquoi n’aurions-nous pas nous aussi une culture autochtone à valoriser ?
Nous avons nos us en chasse, en pêche, en cueillette, qui peuvent être parfaitement respectueux de l’environnement.
Et sans même ces usages, les connaissances scientifiques, l’imagination, la créativité artistique sont autant de compétences qui peuvent s’y développer.

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  1. Tout est dit et joliment illustré. je vis dans les champs. Ce matin, assise sur mon appui de fenêtre, je parlais aux vaches qui venaient à ma clôture , le soleil me faisait du bien.. je suis une contemplative, solitaire et m’émerveille de dame Nature à chaque instant. La vie est sensations.

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