Le soleil réchauffe encore l’atmosphère, des personnes déambulent dans les rues, sur les chemins.
Des âmes inconnues qui redécouvrent leurs quartiers, où des maisons anciennes, lasses, usées, font place à de nouvelles.
Une balade qui oxygène, comme une parenthèse dans un quotidien, devenu hostile, menaçant et anxiogène.
Poursuivons cette exploration, à quelques pas des maisons, sur les sentiers de l’automne.
Vers l’étang
Quelques chapeaux blancs se dressent à l’ombre de l’arbre au bord de l’étang.
Mousse et feuilles mortes, sur le bois de l’escalier dont la destination est la quiétude du bord de l’eau.
La forêt
Une forêt, source de paix, au loin on écoute tomber les châtaignes.
Au sol les champignons poussent comme les fleurs au printemps.
Gendarmes et cénelles
Les gendarmes se réchauffent au soleil, sur ce tronc.
Les faux-fruits de l’aubépine sont farineux mais ils ont un petit goût de pomme.
Akènes et étang
En style cyanotype botanique, les akènes d’une plante.
Du côté d’un autre petit étang.
Les prés
De cendre à roux, les arbres changent subtilement de teinte.
Le soleil décline, et les ombres s’allongent.
Toute balade à une fin, et en ce moment elles sont plutôt courtes.
Mais dans chacune, repose l’espoir de plus longues.
L’automne replie le vert de la nature dans un écrin rougeoyant.
Les silhouettes masquées regagnent leurs pénates, puis un nouveau jour se lèvera.