Derrière notre amour de la nature, il y a celui de la vie, de la liberté, de cette reconnexion essentielle au monde dans lequel baigne nos cellules les plus profondes, c’est un petit peu comme retrouver ses racines. Et c’est bien loin de cette réalité de bitume et de pure technologie construite par et pour les humains qui s’étend dans notre paysage. Je ne pense pas qu’il y ait un mode de vie fondamentalement meilleur qu’un autre, urbain ou rural, l’écologie est essentiellement un besoin de survie. En détruisant la nature on gâche inutilement voir dangereusement, les ressources qui permettraient de faire vivre nos sociétés. Concilier confort et authenticité n’est pas un progrès, réaliser le chemin c’est en accepter tous les méandres. Comme le dit le proverbe français, qui assez sait, vivre sait, nous n’avons pas besoin d’une idéologie ou d’une pratique qui ferait de nous quelqu’un de meilleur qu’un autre, mais nous avons besoin de toutes ces voies qui nous permettent de devenir ce que l’on est, à savoir un humain, capable de créer, de partager ses expériences, et de propager la paix.
Les primevères sauvages
Faut-il encore présenter les « coucous », ces primevères de printemps au léger parfum qui font le bonheur des amateurs de bouquets.
Une corolle jaune marquée de taches orangées et une inflorescence en ombelle caractérisent cette plante.
Corolle plus pâle et absence de tâches orangées : nous ne sommes plus en présence de la même plante.
Les coucous des bois affectionnent les milieux boisés et humides.
Épines noires, pétales blancs
Comme le peintre commence à appliquer une couche de blanc sur sa toile, avec le prunellier la nature est parée.
La lumière du soir adoucit ces petites fleurs blanches qui charment tant le paysage printanier.
Ficaire, cardamines, pâquerettes et un bouton d’or
Elle se détachait des autres par son étonnante particularité, ses pétales sont blancs au lieu d’être jaunes.
Et une petite fleur mauve, son petit papillon, l’aurore ne doit jamais être bien loin.
Les pâquerettes aussi profitent bien de cette saison propice.
La « fleur de beurre », une surface lisse offre une réflexion à la lumière idéale pour se faire reconnaitre des insectes.
L’arbre brun et les chevrettes
C’est probablement ses chatons bruns qui permettent à cet arbre de se distinguer du vert et du blanc printanier.
Les chevrettes sont à l’affût avant de traverser une zone à découvert.
Les aquatiques
Des fleurs assez grandes, d’un jaune vif, un genre particulier de renonculacées, et comme son nom l’indique le populage des marais à souvent les pieds dans l’eau.
Une autre renonculacée colonise une mare non loin de la Loire.
Cette plante hydrophyte, c’est à dire qui est en partie immergée, se nomme renoncule peltée.
Ses fleurs affectionnent les eaux stagnantes, à la différence de la renoncule flottante que l’on peut voir dans les eaux vives.