Faisan du printemps

Nous sommes au mois de mars, germinal au calendrier républicain pour évoquer le départ de la sève.
Les végétaux s’animent, les fleurs de l’épine noire blanchissent la campagne, les jardins sont bêchés, prêts à accueillir les premières plantations, les tomates sont semées en serre dans de petits godets.
Les cigognes paradent en produisant des claquements sonores, le faisan pousse son cri rauque caractéristique, les tourterelles roucoulent.
Les papillons font leur apparition, taches virevoltantes de diverses couleurs, au-dessus des frêles fleurs sauvages.
Et les vélos apparaissent le week-end en troupeaux.
Chacun profite à sa manière d’une liberté entre parenthèses, éprouvée par un contexte pandémique mondial.
Pendant ce temps là, votre photographe dépoussière son appareil et redécouvre les odeurs, les lumières, les couleurs, prend le pouls d’un monde sauvage qui s’exprime dans des interstices de liberté que l’activité humaine permet encore.
Autant de chasse-déprimes, dans un exercice bien compliqué et jamais acquis d’une forme de bien être à défaut de bonheur.
Pâques approche, et dans son symbolisme la promesse d’idées nouvelles et progressistes.

Le faisan

De loin une masse sombre marche sur le chemin, qu’est-ce donc, un corbeau, une branche, un objet, il traverse, c’est un faisan !

Prudent, il commence par longer timidement la haie du pré.

Sans plus d’inquiétudes de sa part, il commence son exploration du pré, non loin de là, un compagnon lance des cris rauques.

Mais si l’on s’approche trop près, il se couche, éventuellement avant de filer en courant ou en s’envolant.

L’aurore

L’aurore est un petit papillon que l’on aperçoit au début du printemps, au bout des ailes orange, pour le mâle.

Il est souvent présent sur une de ses plantes hôtes, ici la cardamine des prés.

Le revers de ses ailes est différent, et marqué de tâches vertes.

Les printanières sauvages

Elle pousse principalement dans les bois, cette petite anémone peut en tapisser le sol.

Une blancheur florale typiquement printanière.

L’anémone des bois est précoce pour profiter de la lumière avant que le feuillage des arbres n’apparaisse.

Aux pétales plus pâles que ceux de la primevère officinale, le coucou des bois possède en revanche les même propriétés médicinales

On aurait pu le nommer le coucou violet, mais ce n’est pas la même famille que les primevères, c’est une pulmonaire.

Dans la haie

L’épine noire transforme le paysage en blanchissant par ses fleurs les haies, on peut élaborer avec ses feuilles un vin d’épines, parfois nommé trouspinette.

Le documentaire des racines et des ailes avait récemment pour thème la bourgogne, on y parle même d’une manufacture qui n’est pas très loin de chez moi.
Pour les amateurs de terroir et de patrimoine, n’hésitez pas à le visionner, c’est très passionnant.
Bonne fin de semaine à tous.

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    • Il en faut des essais pour capter l’aurore, j’avais raté le rendez-vous l’année dernière, cette fois je suis bien content de l’avoir croisé !
      Bonne soirée 🙂

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