C’est le dernier mois du printemps et rien ne semble ralentir la roue des saisons.
Les signes ne trompent pas, dans la nature, au sol de petits morceaux bleus de coquilles brisées, dans la ville, des odeurs aromatiques de barbecue.
C’est bel et bien le temps des cerises avec ses merles, ses rossignols, et ses couchers de soleil flamboyants.
Chèvrefeuille et choucas
Cette liane est un ravissement pour l’odorat, ses fleurs parfumées attireront aussi les papillons.
Un petit œil gris-bleu nous observe, le petit choucas des tours a élu domicile dans un platane, il ne doit pas être seul et ses petits cousins sont aussi présents dans les arbres alentours.
Une cascade de fleurs accompagne d’autres arbres en bordure des platanes aux choucas. Ce coquelicot d’une élégance raffinée est illuminé par les reflets des rayons rasants du soleil.
Lièvres et fleurs
Dressé entre les meules de foin, le lièvre est le gardien du soir tombant.
L’immaculée marguerite et le doux clair-obscur de ses pétales.
Entre ombre et lumière, monsieur lièvre flâne paisiblement.
Plante-hôte de nombreux papillons, relativement comestible, l’oseille déploie avec agilité ses nombreux fruits alignés.
De rose et de blanc, la coronille bigarrée est une ravissante Fabacée.
Pelucheuses, les akènes de la fleur des salsifis des prés.
Les dorures du soleil couchant
Au ras du sol les fleurs du lotier délicatement éclairées.
Dans les herbes hautes, entre liserons et graminées, un pétale de coquelicot fait écran des ombres du soir.
Ce n’est pas encore l’été et pourtant on s’y croirait, les céréales ont déjà bien poussé.