« Personne ne rêve de venir vivre au Creusot : cette disgrâce suffit pour donner à cette ville le sacrement de la plus sûre beauté, dévolue aux recalés, aux illettrés et au boiteux de toutes sortes. Il n’y a rien ici, ni église baroque, ni demeures somptueuses. Il n’y a que les saisons qui passent, enflammant de leurs couleurs les jardins ouvriers. »
– Prisonnier au berceau, Christian Bobin.
« De l’hiver Lorrain on émerge avec un regard neuf. On n’a jamais vu de printemps si beau ! Devant les cerisiers, mirabelliers, pommiers en fleurs, tous, on attendra je ne sais quoi. On se dira que tout peut encore arriver… »
– La déferlante, Anne Calife.
Pages : 1 2