Pensée pour un hérisson

Odeur de terre mouillée, douce lumière solaire sur le visage.
Une marche entrecoupée par des ombrages de fraicheur et de gouttes d’eau sautillantes des branches au moindre souffle de vent.
Toujours le chant du coucou, et parfois des cris d’animaux, au loin dans la forêt.
Des canards s’envolent sur l’étang, toujours entre deux averses, c’est la fin du mois de mai.
Eclaircie printanière

Il faut très peu de temps à la végétation pour reprendre ses droits, même si elle est quelque peu malmenée par la fraicheur humide et le manque de luminosité.
Ce printemps aura été particulier dans son départ et certains rendez-vous ont été manqués, surtout avec les fleurs aux temps de floraison courts.
Les escapades sont aussi réduites que les clichés, malgré tout, elles existent, la preuve en images.
Le latin du jardin

Souvent je vous parle de l’étymologie du nom vernaculaire des plantes, car cela est utile pour mémoriser certaines caractéristiques remarquables de ces dernières avec des mots simples, modernes et imagés.
Le nom scientifique, souvent latinisé, présente surtout un intérêt historique et taxinomique, déterminant pour une identification un peu plus précise.
Dans cet article je ne parle pas seulement d’un livre, mais aussi d’une initiation culturelle passionnante aux secrets des plantes à travers le latin et l’ouvrage de Diane Adriaenssen.
Bouton d’or

Tout à son contraire, après les mois sombres, la lumière d’avril est d’or.
Lumière et chaleur diffusent dans la nature une énergie débordante comme le réveil d’un bon sommeil par un doux rayon de soleil.
Avec toute la pluie des mois précédents, le règne végétal est à son apogée, entre les rayons ardents, à travers le reflet d’un bouton d’or, le rêve le temps d’un printemps.
