Raoni, mémoires d’un chef amazonien

Né dans les forêts du Mato-Grosso en Amazonie, Raoni est un chef Kayapos médiatiquement connu pour son appel à l’aide aux nations, concernant la déforestation de la forêt primaire. Récemment de visite en France, il chercha de l’aide pour contrecarrer un projet de barrage qui pourrait réduire pratiquement à néant les indigènes restants. C’est dans un dernier espoir qu’il nous livre ses mémoires, dans le but de sensibiliser, ainsi que de trouver des moyens et des hommes afin de garantir la survie de ce peuple indigène.

A l’ombre des demoiselles en fleurs, l’humidité qui plane encore comme une relique des dernières pluies est une aubaine pour toutes les créatures aquatiques et les autres avoisinantes. Les libellules n’y dérogent pas et se regroupe sur des brindilles perchées au dessus de l’eau, prêtent à la chasse. Quelques fleurs survivent là où la faucheuse ne peut passer. Au détour d’un chemin un pic ou une huppe peuvent voler au dessus de vos têtes, et c’est l’été qui chante.
Quand il a tant plu et que ça s’arrête les grenouilles disent: c’est l’arrêt net. Enfin le soleil réchauffe les âmes et les coeurs, tout comme les prochains barbecues, et nous fait oublier le jeu des égos qui teinte bien souvent notre société, un jeu auquel l’on ne peut échapper, s’y soustraire peut-être, mais dont parfois il est décevant de ne pas pouvoir s’en déjouer. Alors maintenant c’est la rainette pas nette qui s’y colle avec beaucoup de foi (jusqu’à la crise), dans une satire qui n’a qu’un but, oups et un et deux et trois…nan, zéro, juste rire.
La femme à la perle est un tableau du Louvre qui préside la renommée du peintre Jean-Baptiste Corot. Que l’on lui associe tel ou tel autre mouvement artistique, il demeure qu’il puisait son inspiration sur les routes et les chemins de notre campagne.