C’est le printemps
Dans un monde qui tue et s’entretue et qui n’y trouve là qu’une banale fatalité.
Il n’y aurait plus guère de quoi s’émerveiller.
Alors il ne reste qu’à fleurir, s’enraciner, attendre le printemps, et recommencer.
Animaux dans leurs milieux
Dans un monde qui tue et s’entretue et qui n’y trouve là qu’une banale fatalité.
Il n’y aurait plus guère de quoi s’émerveiller.
Alors il ne reste qu’à fleurir, s’enraciner, attendre le printemps, et recommencer.
La lumière retrouvée désengourdit par sa chaleur,
Le faisan qui de son cri rauque chasse l’hiver.
Les printanières éclosent au matin d’une fraiche moiteur.
L’aurore prend son envol, il y a du renouveau dans l’air.
Une sauterelle s’installe tranquillou,
Petit à petit la vie fait son nid,
Dans les branches les petits hiboux,
Poussent leurs cris.
Mi-mars, fin de l’hiver, c’est bien plus qu’une poignée de jonquilles qui éclosent.
Le printemps approche avec son cortège de fleurs.
Quelque part, une étrange procession s’avance sur un chemin de terre.
De bois sombres et perdus,
En forêt lumineuse et décorée;
La jonquille éblouie et transforme,
Et promet la générosité.