La chenille et le papillon


Petits fruits, petits poissons, fleurs et papillons, chenille et liseron.
L’été est chaud et ensoleillé et perdure même si déjà septembre entame son déclin.
Contemplons le moment présent, qui contient en lui le passé comme le devenir, la chenille comme le papillon.
Car dans chaque vrille, chaque feuille, chaque poil ou écaille, il y a un dessein.

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Lacs


La transparence révèle l’invisible, mais elle ne dit rien sur la distance qui la sépare du dévoilé.
Bleus-verts, reflets calmes de forêts, de torrents, de cascades.
Les yeux qui contemplent tant de beauté, finissent-ils par en arborer la couleur ?
Et que voient-ils dans ces paysages ?

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La montagne


Sonnailles, cloches du temple Mont Blanc.
S’élever, s’incliner, s’arracher ou se laisser couler.
Sans peur, sans doute, renforcer le souffle, vital.
Par le flux, redynamiser l’un flux.
Dans la pierre, la terre, l’eau, l’air, se lit la voie de la montagne.

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Avant l’automne


Les soirs d’été semblent déjà loin, et disparait avec eux l’assurance calme et paisible du soleil couchant.
Que cache cette valse humide qui souffle le chaud et le froid, le nuage et l’éclaircie.
Quelques papillons goutent la dernière cuvée du nectar des fleurs de septembre.
En fait c’est comme si les marchands exposaient encore, juste avant que ne se vident les lieux.

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Le chant du crépuscule


Une colombe m’a laissé une plume, pour décrire la symphonie du crépuscule,
alors je lui ai donné du volume, avec de grandes majuscules.
La rosée comme encrier, j’emprunte les yeux de la libellule,
Se trace alors tout ondoyé, un bien étrange groupuscule.

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