La digitale pourpre
« Elle est l’infirmière des cœurs
Cache en son sein le secret bonheur
Pour que la vie d’heure en heure
Distille ses battements de fleurs »
– Carole Radureau
Photos de fleurs
« Elle est l’infirmière des cœurs
Cache en son sein le secret bonheur
Pour que la vie d’heure en heure
Distille ses battements de fleurs »
– Carole Radureau
Nous avons la vie devant nous, plus exactement sous nos yeux,
tout est là, dans la lumière qui émane de l’obscurité.
Bien qu’il puisse se présenter sous de multiples apparences,
le grand dessein nous semble être et rester le plus grand des mystères.
Les ours sont de fins gourmets,
Ils ont planté autour de leurs tanières,
De vastes étendues d’ail,
Afin d’assaisonner,
Le festin célébrant leur réveil.
À terre git le fantôme d’une feuille,
Dépouillée de son manteau vert, de ses envies,
Elle semble avoir abandonné tout orgueil,
Mais conserve secrètement la contexture d’une nouvelle vie.
En avril il se tisse plus qu’un fil,
Dans une trame verte à l’ambre du soleil,
Les couleurs passent d’or à vermeil,
Et l’avenir s’envole en exil.
Il y a des plantes et des animaux qui ne craignent pas l’hiver.
Mais généralement, la nature se met au diapason de la roue des saisons.
Attendant le meilleur moment pour changer de peau.
Au printemps les vestiges de l’hiver côtoient le renouveau.
Et fleurissent ainsi de nouveaux espoirs, colorés et frémissants.
À travers le feuillage se dévoile la vie.
Masque vert qui donne la vue,
Voilà une apparition qui dans l’eau se vit.
Tantôt chevreuil ou grenouille, la nature qui nous mû.