C’est le printemps

Déjà, le bourgeon épanouit, a quitté son manteau de nuit.
Est-ce là, où tout se réjoui, une douce folie ?
Tout ce qui vit au soleil nous émerveille,
Alors nous aimons l’or comme le vermeil.
Des photographies printanières
Déjà, le bourgeon épanouit, a quitté son manteau de nuit.
Est-ce là, où tout se réjoui, une douce folie ?
Tout ce qui vit au soleil nous émerveille,
Alors nous aimons l’or comme le vermeil.
On les nomme coucous, ces primevères sauvages sont comme l’oiseau, emblématiques du printemps.
La météo est propice à ces floraisons abondantes, que ce soit dans les bois ou dans des milieux plus humides.
Des plus communes aux moins communes, elles font de cette saison la plus belle de l’année.
Parcourons cette campagne parée de sa robe la plus fraiche et colorée.
Le printemps est un ours peint de couleurs vives, longtemps endormi, et incontournablement en éveil.
Ses fidèles petites représentantes peuvent être si facilement piétinées, détruites, arrachées par une brise.
Mais à vouloir vendre la peau de l’ours, il vaut mieux y songer à deux fois.
Car l’orage rajeunit les fleurs.
Ornements pourpres des pelouses des vallées de montagne.
Dames mauves des lacs aux eaux bleu vert.
Joyaux mystérieux des forêts sombres et humides.
Quelques orchidées enchanteresses rencontrées en Haute-Savoie.
Le vent souffle le froid, le soleil le chaud, un merle sort un ver de terre.
La grenouille croît, le vent ne décroit.
Puis la chaleur monte, et l’hirondelle, on se croirait au bord de la mer.
En avril on perd le fil et en mai on aimerait faire le bouquet qui nous plait.
Flore et elles.