arbres
Dans le silence de la forêt

Dans la forêt profonde, le temps semble s’arrêter,
Il flotte un parfum de mystère, promesse de secrets,
Où le soleil souligne un chemin doré,
Respirons la forêt, et laissons-nous porter.
Sous les cimes

Voltigeant de cime en cime,
Nous virevoltons sur des pentes mesquines,
Car sous les cimes où grand effroi,
Se trouve l’insécable moi.
Brume et lueurs

Dans le brouillard d’automne s’évanouissent,
Les fantomatiques réminiscences,
D’une douce chaleur tranquille,
Brûlée par une fraicheur saisissante,
Comme l’inspire après l’expire.
Sensations

Le printemps débute par une couleur sur une toile grise.
Une, puis deux puis trois, et vient la lumière dans ce monde froid.
Tant de prodigalité peut-il encore susciter l’émoi.
Comme le ferait une douce brise ?
